SAINTE VERGE – SAINTE VIERGUE
SAINTE VIERGUE, VIERGE.
Sainte Viergue est appelée vulgairement sainte Vierge (1), et c’est le titre vénérable que porte une église paroissiale à une lieue au nord de Thouars (Deux-Sèvres), dans le diocèse de Poitiers. C’est dans cette même église que la bienheureuse Viergue fut enterrée près le grand autel sous la pierre du tombeau, on voit sculptée une quenouille, munie d’une poignée de chanvre avec son fuseau, pour marquer qu’elle était bergère. Au reste, l’église dans laquelle elle repose a depuis longtemps reçu d’elle le nom qu’elle porte, puisque, par sa fondation même, elle portait le titre de Notre-Dame des Hauts-Bois, dans les Gaules. Les Hauts-Bois est !e nom que portait le pays avant celui de Sainte-Verge. C’est ainsi que le raconte du Saussay à la fin du martyrologe de France.
Sainte Viergue était une simple bergère, qui se sanctifia comme sainte Germaine Cousin et d’autres par les vertus obscures d’une piété dont ses miracles révélèrent l’éminence sur son tombeau même. Ce tombeau fut vénéré dans l’église paroissiale jusqu’à la Révolution de 1793, qui le renversa et dissipa ses cendres. Ce qui reste de son tombeau dans l’église du village de Sainte-Verge, qui compte à peu près de 1,000 à 1,200 habitants, se réduit peu à peu en poussière, les fidèles la raclant pour en mêler les débris à l’eau d’une fontaine qui porte le nom de la Sainte, dans le parc du château voisin. Ce breuvage est donné contre la fièvre. La Sainte aurait vécu sur le bord même de cette fontaine, qui est à 100 m. mètres de l’église et qui maintenant porte également son nom ; la source parait miraculeuse, car par les années de grande sécheresse elle coule toujours avec une invariable régularité, alors que les puits eux-mêmes tarissent.
Le peuple croit encore dans cette contrée que sainte Viergue était une grande demoiselle que les persécutions de sa famille forcèrent de s’aller cacher dans les bois, où une vache la nourrit longtemps de son lait, qu’elle lui apportait chaque jour. Sa fête se fait dans la paroisse le 7 janvier.
Ceci date d’une époque reculée, sans qu’on puisse constater le temps précis. L’église dans laquelle sainte Viergue a été enterrée, probablement par les religieux habitant le cloître y attenant, est du XIe siècle, et avait pour titulaire Notre-Dame avant les miracles opérés sur le tombeau de la Sainte le tombeau lui-même parait être du XIIIe ou du XIVe siècle.
D’après les archives poitevines, le corps de cette bienheureuse fut transporté dans l’église abbatiale de Saint-Vincent de Metz, témoin Meurisse, évoque suffragant de Théodorie, quarante-septième évêque, en son livre III des évêques de Metz (910). Nous avons fait les recherches les plus actives pour savoir ce qu’il en était de cette translation. Sainte Viergue est complètement oubliée à Metz, et le fait de la translation parait controuvé à un hagiographe très-compétent de l’Est de la France, M. le chanoine Guillaume, aumônier de la chapelle ducale de Nancy, que nous avons consulté à ce sujet. Il existe dans le canton de Dieuze, diocèse de Nancy, une paroisse nommée Vergaville. D’aucuns ont pensé que cette localité avait emprunté son nom à la sainte du Poitou dont les reliques auraient enrichi une abbaye qui s’élevait autrefois sur le territoire de Vergaville et sur l’emplacement de laquelle la charme se promène depuis longtemps. Or, si l’on remonte à la charte de fondation de cette abbaye, on voit que le lieu où elle s’éleva s’appelait, avant la fondation même qui eut lieu au Xe siècle Widirgodesdorf, c’est-à-dire la vierge du village. Et de fait la
sainte vierge était la patronne principale de l’abbaye.
M. L’abbé Auber, chanoine historiographe du diocèse de Poitiers, et M. Gouin, curé de Sainte-Verge, celui-ci a bien voulu nous traduire une ancienne légende d’un Propre de Poitiers.
(1). Alias, Verge, Virgana, Virginie. Sainte-Verge est le nom de la commune et de la paroisse où a vécu la Sainte.
Les petits Bollandistes : vies des saints. T. II – Du 27 janvier au 23 février, d’après les Bollandistes, le père Giry, Surius… ; par Mgr Paul Guérin, camérier du pape Pie IX.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k307324/f161
Remarque : le résultat du grattage de la pierre tombale de Sainte-Verge mis dans des potions que l’on donnait aux fiévreux est mentionné dans « Le folk-Lore de la France. Le ciel et la terre, par Paul Sébillot ». Il est mentionné l’origine de l’information que je n’ai pas trouvée, cependant voir à la fin de cette page dans « les tirés à part de l’école des chartes » et le travail de Beauchet-Filleau.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123017g/f353
———————————————-
Les cinq vierges chrétiennes consacrées à Dieu par Saint-Hilaire
Le Poitou, plus encore peut-être que la plupart des autres provinces, vit alors un certain nombre de jeunes filles se vouer à ce genre de vie pénitente et solitaire. Nos trois autres vierges, disciples de saint Hilaire, que nous avons nommées, sainte Verge (1), Sainte-Néomaye (2) et Sainte-Triaise, paraissent avoir suivi la même voie. Malheureusement, sur les deux premières, nous ne possédons que des données trop incertaines. Nous savons seulement que sainte Verge vécut et mourut dans le village qui, depuis lors, a pris son nom près de Thouars, et que sainte Néomaye s’est sanctifiée et, selon toute apparence, a été enterrée dans l’église du bourg, qui s’est formé autour de sa cellule, non loin de Saint-Maixent. Quant à sainte Triaise, nous en parlerons tout à l’heure.
(1) Chastelain dit (Martyrologue, romain annoté, t. 1, page 117) : « Dans le lieu qui porte son nom, près Thouars, on la fait contemporaine de saint Hilaire.
Meurisse, au rapport du recollet Arthus du Moustier, auteur du Gyne… dit que le corps de sainte Viergue est à Saint-Vincent de Metz. » – Comment et à quelle époque cette translation a-t-elle eu lieu, nous l’ignorons. La fète de sainte Vergue ou Verge était célébrée le 7 janvier. Elle était particulièrement honorée dans l’abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes (Bibliothèque Mazarine, ms. 785).- D. Estiennot a ecrit d’elle (Not. ad litan., Putonicas) :
« S. Virgana, nata in parœcia B. Mariae de Haut-Bois, in diœcesi Pictaviensa, » in qua sepulcrumejus apparet perspicue. » Le sarcophage dont parle D. Estiennot existe encore dans l’église de Sainte-Verge. Il était autrefois dans le sanctuaire devant l’autel. Relégué, depuis la révolution de 1793, dans un coin de l’église, il sera prochainement remis en son ancienne place, où de nombreux pèlerins venaient autrefois le vénérer. Sainte-Verge etait un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Jouin. Au XIIe siècle il était conventuel, comme on le voit par plusieurs chartes du cartulaire inédit de Saint-Laon de Thouars, que nous publierons peut-être un jour.
Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest – 1873 – Tome 37 – page 435, chapitre intitulé les cinq vierges chrétiennes consacrées à Dieu par Saint-Hilaire : Florentia (Florence), d’Abra (Abre), De Virgana (Verge), de Neomedia (Néomaye) et Troecia (Triaise).
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272308k/f454.langFR
———————————————-
Année 697
Faut-il placer ici, comme appartenant à ce même VIIe siècle que nous terminons, la vie de sainte Verge, encore connue par le nom qu’en a gardé une paroisse des environs de Thouars ? (55). C’est une question que nous ne décidons pas, tout en paraissant la résoudre affirmativement. Nous la plaçons, croyons-nous, à l’extrême limite qui lui soit possible, et assez persuadé pourtant qu’elle a pu la précéder d’un ou deux siècles, Sainte Verge passe dans la contrée, où sa vie n’est connue que par des traditions populaires, pour avoir été une grande demoiselle que les persécutions de sa famille (56), peut-être païenne, forcèrent de s’aller cacher dans les bois, où une vache de la maison la nourrit longtemps de son lait, qu’elle lui apportait tous les jours. Mais plus généralement on la regarde comme une simple bergère, qui se sanctifia, comme sainte Néomaye et d’autres, par les vertus obscures d’une piété dont ses miracles révélèrent l’éminence sur son tombeau même. Ce tombeau, entouré d’abord de tant de respects, est devenu après sa mort le lieu d’une église paroissiale qui subsiste encore avec ce titre, et possède une population de mille à douze cents âmes, à une lieue au Nord de Thouars. Les révolutionnaires de 93 renversèrent le tombeau et dispersèrent ses cendres. Ce qui reste de ce sépulcre en pierre est réduit insensiblement en poussière par les fidèles du village et des environs, qui le raclent fréquemment pour en mêler les débris à l’eau d’une fontaine portant le nom de la sainte dans le parc du château voisin. Ce breuvage est donné contre la fièvre.
Les annales du diocèse de Metz mentionnent qu’une partie des reliques de la jeune sainte y sont parvenues, sans doute par suite de quelque voyage entrepris pour les sauver pendant les troubles du IXe siècle. En ce même diocèse, un village, prés de Dieuze (57), porte le nom de Vergaville, et avait autrefois une abbaye de Bénédictins. Ce nom indiquerait-il quelque rapprochement possible avec celui de la sainte poitevine ? Sainte Verge est honorée dans son église paroissiale le 7 janvier, qui est sans doute le jour de sa mort, sous le titre de vierge, du rit double. Dans le diocèse, on en fait mémoire le même jour.
Note 55 : Sancta Virgana que nous traduirions mieux par Virgane que par Verge comme on l’a fait de temps immémorial dans le Poitou, et encore mieux que par Vierge, que quelques hagiographes ont préféré, nous ne savons pourquoi.
Note 56 : Ce détail qu’il ne faut pas négliger dans la critique historique, reculerait nécessairement de deux ou trois siècles, comme nous le pensons, l’existence de la sainte dont les parents, appartenant à une grande famille, n’auraient pas été païens au VIIe siècle. Alors, sans doute, il pouvait y en avoir encore dans les campagnes, comme les actes des conciles en font foi ; mais les familles patriciennes professaient toute la religion de la cour, très décidément chrétienne depuis Clovis.
Histoire générale, civile, religieuse et littéraire du Poitou, par M. le chanoine Auber — Tome 3, livre XVI, page 160, ce qui correspond à l’année 697.
http://www.archive.org/details/histoiregnra03aubeuoft
———————————————-
SAINTE VERGE, Vierge.
Sainte Verge ou sainte Vierge naquit, suivant les notes justificatives des litanies des saints du Poitou, par Mgr de la Rocheposay, dans la paroisse de Ste-Marie-de-Haut-Bois, au diocèse de Poitiers.
La légende populaire de cette sainte offre une grande analogie avec celle de Geneviève de Braban. Victime comme elle d’une calomnie, retirée comme elle dans les bois, découverte par un pâtre qui s’imagina de suivre les traces d’une de ses vaches qu’il surprit donnant son lait à la pauvre fille, sainte Verge put triompher enfin de ses ennemis, et mériter les honneurs dus à sa vertu.
Ce qui paraît plus certain c’est que, simple bergère, elle sut acquérir dans cette humble condition une telle sainteté, qu’après sa mort, l’église devenue dépositaire de son tombeau justement vénéré prit le nom de la pieuse jeune fille, et s’appela depuis Ste Verge.
Ce tombeau, mutilé en 1793, existe encore, mais il est vide. On mêle la poussière de cette pierre avec l’eau d’une fontaine située dans le parc du château de Sainte-Verge, pour être administrée en breuvage aux fiévreux.
Quant au corps de sainte Verge, si on en croit du Saussais, il fut transporté à Metz dans l’église abbatiale de St-Vincent. On vénérait en effet dans cette église une sainte du nom de Virgine, dont on possédait les reliques (4).
La fête de sainte Verge est indiquée dans les litanies poitevines au 7 janvier.
(1) Sainte Verge se traduit en latin par Virgana ; l’analogie entre ce nom et celui de Virgina (Vierge) a pu donner lieu à l’opinion de du Saussais. Quoi qu’il en soit, il résulte d’une communication due à la bienveillance de S. G. Mgr l’évêque de Metz que l’église (aujourd’hui paroissiale) de Saint-Vincent de Metz ne possède plus rien des reliques de sainte Virgine, qui y figuraient certainement autrefois, et dont l’authenticité avait été reconnue en 1642 par les visiteurs de la congrégation de Saint-Vanne. (Lettre du 5 janvier 1856.)
Les Vies des Saints du Poitou et des personnages d’éminente piété… nés ou qui ont vécu dans cette province – Charles de Chergé – 1856 – page 174
http://books.google.fr/books?id=RnqnzYrJwl8C&hl=fr&pg=PR3#v=onepage&q&f=false
==================================
CHÂTEAU DE SAINTE-VERGE
Inventaire des archives du château de Sainte-Verge, près Thouars, seigneurie de la Forest-Sainte-Verge, châtellenie de Bouillé-Saint-Paul, seigneurie de Rochefou, seigneurie de La Relandière, etc., 1321-1815, publié par le Marquis Régis de L’Estourbeillon, (1858-1946) en 1895.
Présentation :
Livres offerts – Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres – 1896, on lit :
« Le chartrier du château de Sainte-Verge ne contient plus les archives de cette terre qui ont disparu, mais on y trouve celles de la châtellenie de Bouillé-Saint-Paul.
Il comprend 1380 articles de 1321 à 1815 ».
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1896_num_40_1_70722
Marquis de l’Estourbeillon, Inventaire des archives des châteaux bretons. — I. Archives du château de Saffré (1394-1610). — II. Archives du château de Penhoët (1237-1800). — III. Archives de la seigneurie de la Morlaye au château du Lou, en Mauron (1514-1815). — IV. Archives du château de la Maillardière, en Vertou (1315- 1718).
Où il est dit : « Tous ces inventaires, conçus d’après le même plan, comprennent :
1° un tableau des mouvances des seigneuries et la liste aussi complète que possible des possesseurs successifs de ces seigneuries.
2° une analyse de toutes les pièces du chartrier, classées pour chaque seigneurie par ordre chronologique.
3° une table alphabétique des noms de toutes les personnes mentionnées dans ces analyses.
Le nombre de ces pièces est souvent considérable. On en compte 400 au château de Saffré, 990 au Penhoët, 1380 à Sainte-Verge. La plupart appartiennent aux trois derniers siècles, mais un certain nombre remontent aux XVe et XIVe siècles, quelques unes même au XIIIe siècle. Quant à l’intérêt qu’elles présentent, il est comme on le comprend aisément, fort inégal. La plupart ne peuvent guère servir qu’à illustrer l’histoire de familles ou de terre assez obscures, mais beaucoup aussi présentent une réelle importance et sont susceptibles de fournir une précieuse contribution à l’éclaircissement des faits historiques les plus divers : lettres et mandements des rois de France et des ducs de Bretagne, création de foires, concessions de privilèges, exemptions d’impôts, coutumes locales, etc…»
Jean Lemoine – 1899
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1899_num_60_1_452540_t1_0121_0000_3
INTRODUCTION DE L’OUVRAGE
Un des coins les plus intéressants et les moins connus de l’ancienne, province du Poitou est sans contredit le pays de Thouars, l’un des principaux apanages de la puissante maison de la Trémoille. Or parmi les plus anciennes seigneuries de cette région, on distinguait avant la Révolution l’antique domaine de la Forest-Sainte-Verge, dont l’important chartrier, abondait en renseignements précieux pour ce pays. Située dans le bourg même de Sainte-Verge, la terre de la Forest, qui, appartenait au XIVe siècle à la famille Jousseaume avait pris naissance autour de l’église fondée en l’honneur d’une petite bergère nommée Vierge, qui y était née et y avait saintement vécu (1). De hauts et puissants seigneurs habitèrent tour à tour ce manoir, qui appartient actuellement à MM. Léonce et Jules de Beauregard, de Poitiers, et il y a quelque temps ses aimables propriétaires, auxquels des liens cordiaux de parenté nous unissent. nous ayant confié l’examen de ses intéressantes archives, nous résolûmes aussitôt, avec leur assentiment, de faire connaître à tous les travailleurs les nombreux documents de ce magnifique chartrier. Il serait à souhaiter que tout possesseur d’archives mît ainsi le public à même de profiter, grâce à de bons inventaires, d’une foule de renseignements et de richesses historiques ignorées, et nous ne saurions trop par suite, dans la circonstance, exprimer à MM. de Beauregard toute notre gratitude, pour leur gracieuse communication.
Par suite de circonstances demeurées ignorées, mais très vraisemblablement au cours de la période révolutionnaire, les archives de la seigneurie de Sainte-Verge proprement dite et de ses premiers possesseurs ont complètement disparu et ne figurent plus au chartrier que
nous avons dépouillé, mais il n’en est pas moins, aussi considérable qu’intéressant, par la variété des fonds et des documents qui s’y trouvent réunis. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les de Cornillon, possesseurs de Sainte-Verge y avaient accumulé toutes leurs archives de famille et celles de plusieurs maisons alliées ; au début du XIXe siècle, la famille Guenyveau de la Raye, acquéreur depuis 1793, y réunit à son tour les importantes archives de la châtellenie de Bouillé-Saint-Paul, des terres de Rochefou, Touchegon, la Pinarderie, la Relandière et de nombreux documents de familles, qui lui étaient venus successivement par suite d’alliances avec la famille Fouqueteau des Mortiers et de celle-ci avec la puissante famille du Chastel, largement possessionnée dans cette région avant la Révolution. Or étant donné l’importance et la variété de ces documents, nous avons jugé nécessaire de les publier en trois fascicules, ayant respectivement pour objet :
1° La châtellenie de Bouillé-Saint-Paul avec ses dépendances : Rochefou et la Relandière
2° La Pinarderie et Touchegon
3° Archives des diverses familles
Mais de plus, pour l’intelligence de ces documents et pour mettre plus facilement à même le lecteur d’en tirer parti, il nous a paru nécessaire de donner un tableau aussi exact que possible des mouvances de ces seigneuries et aussi de leurs possesseurs successifs, en commençant par ceux de la Forest-Sainte-Verge, terre qui conserve ce chartrier.
Les voici, tels qu’à l’aide des pièces il nous a été possible de le reconstituer.
(1) Hugues Imbert, Histoire de Thouars, pages 128-129
Et si nous nous rapportons à la note précédente :
Histoire de Thouars par Hugues Imbert – Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, 2e série, Tome X, 1870
Chapitre XXVI – Eglise de Sainte-Verge (1308-1333)
Page 128
Nous avons vu, dès 1117, la mention du monastère de Sainte-Verge, à l’occasion d’une donation faite au profit de l’abbaye de Saint-Laon, par Normand, seigneur de la cour de Thouars, et Aénor, sa femme. L’église de Sainte-Verge avait été fondée en l’honneur d’une petite bergère nommée Vierge qui était née et avait vécu dans un lieu nommé la Forêt. Quelques chroniqueurs ont cru reconnaître sous cette désignation le bourg de Notre-Dame-du-Haut-Bois devenu Sainte-Pezenne. Dufour a partagé cette erreur. La terre de la Forêt existe encore dans le bourg même de Sainte-Verge. Au commencement du XIVe siècle, un personnage nommé Jean Jousseaume, qui était seigneur de la Forest, fait des donations au profit de cette église (1). Un titre du 11 septembre 1428 constate la fondation et la dotation de deux chapellenies au même lieu, par Louis Jousseaume, écuyer, seigneur de Soussais, village voisin de Sainte-Verge, Jean Jousseaume, écuyer, seigneur de la Forêt-sur-Sèvre et de Commequiers, et par Jeanne de l’Ile, sa veuve, tutrice de Louis et Jeanne leurs enfants mineurs (2).
L’édifice dont nous venons de parler remonte bien certainement au XIe siècle. Le mur latéral du nord présente quelques traces de l’opus spicatum. On remarque à l’extérieur, les restes d’une abside circulaire, à l’intérieur, des chapiteaux barbares et le tombeau de la bergère morte en odeur de sainteté. Si l’on en juge par les dimensions de ce tombeau (1 m. 40 de longueur sur 0 m. 33 de largeur), Vierge devait être une enfant. Il serait à désirer que ce petit monument funéraire de l’époque romane secondaire fût placé dans un meilleur jour. Caché dans un angle du transept, il est à peine visible.
(1) Beauchet-Filleau, dictionnaire des Familles du Poitou
(2) Dom Fonteneau, tome XXVI, page 363
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208674c/f140
Remarque : L’Inventaire des archives du château de Sainte-Verge, près Thouars, publié par le Marquis Régis de L’Estourbeillon, est (était ?) sur le site de la BNF. Il n’est plus accessible. On peut encore voir l’accès au document par le moteur de recherche :
http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=Sainte-Verge&portal_type=CLT_Site_Note
———————————————-
Lettres missives originales du XVIe siècle tirées des archives du Duc de la Trémoille
Juin 1590 ; de Thouars.
Pierre Orré, (1), membre du conseil du duché de Thouars,
A la duchesse.
Plaintes contre les usurpations, la méchanceté et l’avarice du prieur de Sainte-Verge. Poursuites judiciaires à continuer contre lui et son abbé, pour maintenir les droits du duché et sauvegarder les intérêts des pauvres paroissiens de Sainte-Verge.
A MADAME, A PARYS.
Madame, j’ay bien ozé prandre la hardiesse vous escripre pour vous faire entendre que le prieur de Saincte Vierge (2), en vostre chatellannye de Thouars, ne se contentant du revenu dudict prieuré, qui est de grande valleur, et de usurper sur les riches et grands, mesmement voullant faire ung fief audict Saincte Vierge, qui seroyt au grand préjudice de voz droictz et de Monseigneur vostre filz duc de Thouars, – ce que voz bons serviteurs de par desça tasche de jour en jour à empescher telle usurpacion et en a tousjours et dès cy davant procès, mesme qu’il y en a despuis peu de temps esté faict ranvoy aux Requestes d’une cause pour la mesme chose, que je croix que Monsieur Rouhet ne oubliera à poursuivre, – ledict prieur, poursuivant et contynuant tousjours sa mauvaise et pernisieuze
envie, tasche par tous subtilz moyens faire perdre une belle aumousne publicque et généralle que doibt ledict prieur, et avoyt accoustumé se bailler audict Saincte Vierge par trois fois la sepmaines ; et encore délaisse a faire le divin service deubz en l’église dudict Saincte Vierge et parreillement ne fournist de luminaire.
Quoy voyant, Monsieur vostre advocat fiscal audict Thouars, avec les pauvres habitants dudit Saincte Vierge, qui sont presque tous mandians leur vie (3), au moyen des grandes ruines qu’ilz ont heu par les gens de guerre que charté des bledz qui durent en ce païs y a si longtemps, et se ocmante de plus en plus, auroyent saisy ledict prieuré de Saincte Vierge par deffault dudict divin service, luminaire et ausmonne non donnés.
L’abbé, relligieux et couvent de Sainct Jouin lez Marnes (4), dont deppand ledict prieuré, cuidant se exempter faire ce qu’il doibt forment appel de ladicte saisine et se pourvoist à Poictiers, par une provision. Ce que voyant voz pauvres subjectz, habittans dudict Saincte Vierge, ont trouvé remède se pourvoir par appel en la court de parlement à Paris, où la cause est pandautes à présant par appel ; en laquelle iceux voz pauvres subjectz ont bien besoin d’aide pour leur conserver leur bon droict par la faveur de Vostre Grandeur, à laquelle ilz ont recours comme leur dame et mestresse ayant cest honneur estre voz pauvres subjectz, pour en estres maintenuz et conservez.
Vous supplians très humblement, Madame, leur voulloir aider de vostre faveur à l’endroict de Mons’ le procureur général du Roy pour conclure avecques eux en la cause, au désir des lettres par eux obtenues en la court, et aussy envers Monsieur de Thellis, leur procureur, pour apporter toutes diligences. Et ce faisant, Madame, ferez œuvre très charittable et pieuze, qui est vostre naturelle et bonne coustume user à l’androict de voz pauvres subjectz comme sont lesdictz habittans dudict Saincte Vierge, la plus grand part des queulx meurrent à force de endurer de faim ; qui est ung grand mal pour ceux qui en sont occasion, comme ledict prieur. Leur ostant le pain qui est à eulx, vaudroict autant leur coupper la gorge tout ung coup. Les queulx voz pauvres subjectz prieront, et moy avecques eux et en mon particullier, à jamais Jésus Crist, Nostre Seigneur, pour vostre bonne prospérité et aucmantation de Vostre Grandeur, et qu’il vous doient, Madame, ce que très, bien luy savez demander.
De vostre Thouars, ce. (5)..
Vostre très humble et très obbéissant serviteur,
PIERRE ORRÉ, qui vous salue humblement.
Olographe.
(1) La famille Orré a donné au moins quatre générations de procureurs en l’élection de Thouars. En 1781. le titulaire était Annibal Orré. Douze ans plus tard, un de ses parents, vieillard qui était revenu mutilé de la bataille de Fontenoy, fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et guillotiné à Saumur. Porté sur l’échafaud, et pendant les préparatifs de l’exécution, il dit qu’il était heureux, ayant déjà perdu une jambe pour son Roi, de lui faire, à près de cinquante ans d’intervalle, le sacrifice de sa tête, puis jetant au milieu de la foule sa jambe de bois et sa perruque, il ajouta à haute voix « Et voilà pour la canaille. » Nous tenons ce fait d’un magistrat poitevin.
(2) Dépendant du monastère de Saint-Jouin-de-Marnes. Mieux vaudrait Sainte-Viergue, la patronne de la paroisse étant Sancta Virgana, dont la fête est fixée au 7 janvier.
(3) Ajouter ici le mot tant.
(4) Ordre de Saint-Benoit, diocèse de Poitiers, aujourd’hui département des Deux-Sèvres. La Société de Statistique a publié en 1854, un recueil de ses chartes.
(5) Omise ici, la date est indiquée au dos de la lettre.
Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres – 2e série, 1881, Tome 19 – page 335 — Lettres missives originales du XVIe siècle (100 de femmes et 200 d’hommes), tirées des archives du Duc de la Trémoille et publiées par P. Marchegay et H. Imbert.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208683b/f353.langFR
===============================
Sainte-Verge et ses hameaux dans le dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres, comprenant les noms de lieux anciens et modernes par Bélisaire Ledain, remarquons que Sainte-Verge était dans le territoire appelé « Marche commune de Poitou et d’Anjou ».
SAINTE-VERGE, canton de Thouars.
- Sancta Virgana, 1117 (cartulaire St-Laon Thouars.)
- Sainte-Verdre, 1318 (arch. V. II. 3, 804)
- Sainte-Vierge, 1453 (cartulaire St-Laon Thouars)
- Ste-Verge (pouillé 1648)
Cette paroisse faisait partie des marche communes de Poitou et Anjou, de la sénéchaussée et du gouvernement militaire de Saumur. Elle dependait du doyenné et élection de Thouars et du bailliage de la Grande Marche, ressort du siège de la vicomté de Thouars. La cure était il la nomination de l’abbé de St-Jouin-de-Marnes. Il y avait 210 feux en 1750.
LES BEAUMONTS, ancien fief relevant de Saint-Laon, 1787, Archives des Deux-Sèvres, série H, 67), L. disp.
BELLEVILLE, village commune de Sainte-Verge, Belleville en Thouarçois, 1437 (cartulaire Chambon), Relevant de Thouars, 1470, fiefs de la vicomté de thouars
BLANCHARD, village et moulin commune de Sainte-Verge.
- Molendinum Blanchardi, 1107 (cartulaire de St-Laon de Thouars, et Gall. christ. II, 373) - Blanchart, v. 1130 (cart. St-Laon) - Blanchar, 1160 (id.) – La Roche de Blanchart, 1318 (arch. V. H. 3, 804) - Moulin Blanchard, 1398 (cart. St-Laon).
LA BRACHETIERE, 1521, relevant de Thouars (chartrier de Thouars)
CHAMP-FRISÉ, ancien fief relevant de Saint-Laon de Thouars, 1786 (archives des Deux-sèvres H. 67). L. disp.
CHAMPIGNY, moulin – Champoinne, v. 1127 ; Champeigné, v. 1130 ; Campoigné, v. 1130 ; Champegné, v. 1160 (cart St-Laon de Thouars) – Champigné, 1238 (cart. Chambon).
LA CROIX-LORIOUX, ancien fief relevant de St-Laon de Thouars, 1738 (arch.D. S. série H. 337). L. disp.
ENTERRÉ, moulin – Interré, v.1110 (cart. St-Laon Thouars) – Anterré (Cassini).
LA FLOCELLIÈRE, localité disparue commune de Ste-Verge, relevant de Thouars, 1477 (chartrier de Thouars).
LES FONTENELLES, ferme, ancien fief relevant de St-Laon de Thouars, 1738 (arch. D. S., série H, 337)
LA FORÊT, Jean de la Fourest, 1352 (cartulaire de St-Laon Thouars) – La Fourest de saincte Vierge, 1516 (mémoire société statistique Deux-Sèvres, 2e série, XIV) – La Forest en Sainte-Verge, 1603 (arch. D. S. série H, 302). Relevant de Thouars.
LES GAUDIÈRES, ancien fief relevant de St-Laon de Thouars, 1786 (arch. D. S., série H. 67).
LA GOSSELINIÈRE, logis et hameau – La Goicelinèrs, 1253 (cartulaire St-Michel-Thouars) – La Goisselinière, relevant de Thouars, 1384 (chartrier de Thouars) – La Goursselinière, 1394 (arch. V. Brosse-Guilgault, 1) – La Gaucelynère, 1428 (id.).
LE GUÉ-AU-RICHE, moulin, commune de Mauzé-Thouarsais et de Ste-Verge - Molendinum de Vado divitis, 1238 (cart. Chambon) – Le Gué au Riche, 1488 (arch. V. H. 3, 807) – Le Gué aux Riches (Cassini).
LES NOHLLES, ancien fief relevant de St-Laon de Thouars, 1786 (arch. D.S. H. 67).
PICHAUD, village commune de Ste-Verge – Puychault, relevant de Thouars, 1470 (hist. Thouars, 178).
POMPOIS, village commune de Sainte-Verge – Villa Pampeia, v. 1147 (chartrier Thouars ; – bull. soc. stat. 1883, p. 236) – Ponpoieum, 1161 (cart. St-Laon Thouars) – Ponpée, 1263 (chartrier de Thouars) – Ponpaium, 1278 (id.) – Ponpeye, 1316 (arch. hist. Poit. VII) – Pompae, 1333 (arch. V. H. 3, 809) – Pompay, 1479 (arch. Barre) – Ponpoy, 1568 (arch. V. H. 3, 809) – Ponpoix (Cassini).
RIGOLLIER, éc. commune de Ste-Verge – Rigallier (Cassini)
SOUSSAIS, hameau, commune de Ste-Verge – Socaium, v. 1200 (cartulaire St-Laon de Thouars) – Relevant de Thouars (chartrier de Thouars)
MARCHE COMMUNE DE POITOU ET D’ANJOU – Ce territoire comprenait les paroisses de Louzy, Ste-Verge, St-Martin-de-Mâcon, St-Léger-de-Montbrun, Tourtenay, Brion, St-Cyr-la-Lande, Massais, Bouillé-St-Paul, Bouillé-Loretz, Argenton-l’Église, St-Martin-de-Sanzay, Bagneux, Cersay, situées dans le département des Deux-Sèvres, et les paroisses de St-Macaire et le Vaudelenay, dans celui de Maine-et-Loire. Les vicomtes de Thouars et les seigneurs de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) y exerçaient la juridiction en commun et par indivis. Le ressort en était commun au sénéchal de Poitou et au bailli d’Anjou dès 1333 (cart. de St-Laon Thouars). L’appel des sentences de Montreuil était porté à Saumur et celui des sentences de Thouars à Poitiers. Cet état de choses, réglementé dès 1269 par sentence d’Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Poitou (revue d’Anjou, 1855, p. 113), avait donné lieu à des conflits perpétuels et inextricables. L’édit du 4 juin 1633, suivi de la déclaration du 16 aooût 1635, firent cesser l’indivision judiciaire de la Marche, dont les paroisses furent rattachées à la sénéchaussée de Saumur (Pocquet de Livonnière, traité des marches commune d’Anjou et Poitou). Toutefois un édit de 1635 restitua aux seigneurs de Montreuil et de Thouars leur juridiction sur la Marche, mais avec prévention concurrente avec les officiers de Saumur, sauf à Ste-Verge, Louzy, et Monthrun (les marches séparantes d’Anjou, Bretagne et Poitiers, par Emile Chénon, 1892). La marche de Poitou et d’Anjou avait été exemptée de la gabelle par concessions royales des 8 avril 1396 et 18 mars 1484 (chartrier de Thouars catal. aut. par G. Charavay, 1891, p. 34). Les origines des marches communes, qui remontent au moins aux Xe et XIe siècles, sont d’ailleurs fort obscures.
———————————————-
Remarque au sujet de la Marche du Poitou
Sur le Net on trouve des informations liées à Marche(s) du Poitou, telles que :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marches_Bretagne-Poitou
Sachant que la Vendée était le Bas-Poitou, dont Luçon. Mais quant à la Marche du Poitou qui nous intéresse, faut aller puiser dans des ouvrages tels que :
Histoire de Thouars par Hugues Imbert – Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, 2e série, Tome X, 1870
Chapitre XXIV – Les Marches (1256-1274)
Page 123 :
Dans la même année (le 10 août), le vicomte de Thouars termina par une transaction des discussions qui s’étaient élevées enttre lui et les seigneurs de Montreuil-Bellay au sujet des Marches (3). Cette question des marches revient assez souvent. Elle ne se vida définitivement qu’en 1774. Nous aurons occasion d’en reparler. On donnait le nom de marches aux terrains situés sur la limite de deux provinces. Les marches communes au vicomte de Thouars et au seigneur de Montreuil-Bellay se divisaient en deux parties. La grande marche comprenait seize paroisses : Louzy, Sainte-Verge, Macon, Monbrun, Massais, Tourtenay, Brion, Bouillé-Saint-Paul, Argenton-l’Eglise, Saint-Martin-de-Sanzay,
Bagneux, Bouillé-Loretz, Saint-Macaire, Le Vaudelnay, Saint-Cyr-la-Lande et Cersais.
La petite marche ne se composait que de deux paroisses : le Puy-Notre-Dame et Saint-Hilaire de Rillé (4).
Les officiers du vicomte de Thouars et du baron de Montreuil-Bellay avaient un égal droit de juridiction sur ces paroisses ; mais ils ne pouvaient agir séparément. Ils rendaient la justice en commun et partageaient les émoluments. Le vicomte de Thouars avait cependant le privilège de prélever, avant tout partage, une somme de douze livres dix sous, pour marquer sa suprématie. C’est ce qu’on appelait le droit avantageux. Il y avait du reste sur ces paroisses beaucoup de droits réservés au vicomte (5).
(3) Dom Fonteneau, t. LXXXVII
(4) Chartrier de Thouars
(5) Charte de 1333 ; Cartulaire de Saint-Laon
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208674c/f135
————————————–
POMPOIS, VILLAGE DE SAINTE-VERGE
Pompois apparait dans une lettre datant de 1470, que l’on trouve dans : Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France. 11 / publiés par Paul Guérin,…
Lettres accordant à Jean d’Appelvoisin, chevalier, la permission de fortifier son lieu et seigneurie de Thiors, avec droit de moyenne et basse justice audit lieu et autres lui appartenant en de Thouars. (JJ. 196, n° 255, fol. 155 v°.)
Avril 1470 (avant le 22).
Voici le début de la lettre avec la note qui réfère à Pompois :
Loys, par la grace de Dieu roy de France. Savoir faisons à tous, presens et avenir, que pour consideracion des grans et recommandables services que nostre amé et feal conseiller et chambf!)an, Jehan d’Appellevoisin, chevalier, seigneur de Thiors et de la Jobetière (1), et les siens ont … etc…
(1) Jean d’Appelvoisin, chevalier, sr de Thiors et de la Jobtière, chambellan de Louis XI et fort avant dans ses bonnes grâces, comme on le voit par le passage des présentes lettres où le roi déclare que Thiors lui a paru un lieu si plaisant qu’il se propose d’y faire sa demeure, quand il viendra dans le pays. était le fils aîné de Mathurin d’Appelvoisin, chef de cette branche de Thiors par son mariage avec Jeanne de Meulles, dame de Pompoy, fille de Jean de Meulles, sr de Thiors. Ils étaient mariés dès avant le 30 avril 1420 car à cette date Mathurin d’Appelvoisin rendit un aveu, au nom de sa femme, au vicomte de Thouars, pour le fief de Grandchamp près Pompoy. Jeanne de Meulles le renouvela le 16 décembre 1445, peu de temps après qu’elle fut devenue veuve, et le même jour, elle fit aveu au même de sa seigneurie de Thiors-Vollebinne. (Les fiefs de la vicomté de Thouars, par MM. le duc de La Trémoïlle et H. Clouzot, in-4°, p. 60 et 136.) Mathurin d’Appelvoisin était donc décédé à la fin de l’année 1445. Sur un registre des grandes assises de Bressuire, postérieur de dix ans, on lit qu’une amende de deux écus fut prononcée contre Jean d’Appelvoisin, chevalier, pour n’avoir point dressé l’inventaire des biens de son feu père. (Chartrier de Saint-Loup, aux Arch. des Deux-Sèvres, E 1747. fol. 51.) L’écart entre les deux dates pourrait faire supposer qu’il ne s’agit pas du Sr de Thiors cependant nous ne voyons pas à quel autre membre de la famille d’Appelvoisin cette mention pourrait s’appliquer. Le même fonds contient un aveu de l’hôtel et maison noble de la Jobtière rendu au sr de Bressuire par Mathurin d’Appelvoisin en 1444, et un second de l’année 1447, rendu par Jean, son fils. (Id., E 1529.) Le 21 janvier 1455, le même Jean d’Appelvoisin reçut de Guillaume de Puyguyon, écuyer, seigneur dudit lieu, l’hommage du fief dit le Petit-Pelvezin, et le 3 août 1467, il fit aveu de son hôtel de Tourtenay au vicomte de Thouars. Son nom est inscrit sur le rôle des hommes d’armes de la compagnie du sr de Laigle, au ban et arrière-ban de Poitou convoqué le 5 octobre 1467. Au ban réuni l’an 1488, sa veuve et son fils aîné fournirent deux brigandiniers.
Jean d’Appelvoisin avait épousé : 1° en 1439, Marie Dobé, fille d’Amaury et de Catherine Du Bouchet ; 2° Renée Boux du Teil, qui était veuve dès l’an 1486 et dont il eut deux fils, Hardy, sr de Thiors, et Guillaume, chef de la branche de la Bodinatière, et une fille Marie, mariée en 1490 à Jean de La Roche. (Dict. des familles du Poitou, nouv. édit.,t. I, p. 84.)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209504x/f286
———————————————-
POMPOIS C’EST UN VIN RENOMMÉ
Rapports et délibérations – Conseil général des Deux-Sèvres – Août 1901
Viticulture
Rapport sur la reconstitution de vignoble en Deux-Sèvres pour l’année 1900-1901 – page 551
Si nous avons cru devoir parler ainsi du centre du département, il n’en est pas de même pour le nord, c’est-à-dire les cantons de Thouars, Saint-Varent ; une partie de ceux d’Argenton-Château, d’Airvault et de Saint-Loup, dans lesquels on a de tout temps obtenu les meilleurs vins blancs du département et des vins rouges renommés tels que le Pompois, sans oublier le vin de Veron des environs de Saint-Loup. Avec de pareils produits, la vigne est une culture rémunératrice. Ces vins, qui se rapprochent des types de l’Anjou et de la Tourraine, commencent à trouver des débouchés sur Paris et dans tous les grands centres ; leur goût agréable, leur saveur fraîche, les font accepter par de nombreux consommateurs qui délaissent de plus en plus les produits méridionaux.
Rapports et délibérations – Conseil général des Deux-Sèvres – Août 1904
Viticulture
Rapport sur la reconstitution de vignoble en Deux-Sèvres pour l’année 1900-1901 – page 705
On peut dire que les vins blancs du Thouarsais ont maintenant un débouché assuré par la consommation des grandes villes où ils prennent la place des apéritifs de toutes sortes ; de plus ils constituent des vins de table très appréciés quand ils ne peuvent aller jusqu’aux vins de dessert. Les plaines dans lesquelles on a planté du Groslot et autres cépages d’abondance, alimenteront Saumur pour faire les champagnisés à bas prix. Pompois continuera la culture du Breton pour faire les vins de qualité rivalisant avec le Bourgueil ; mais je crois qu’il sera prudent de limiter ce cépage peu productif aux coteaux et terrains permettant de faire bon et d’obtenir le maximum de parfum. Les vins rouges de qualité moyenne ou inférieurs semblent destinés à avoir une vente moins assurée que le vin blanc.
———————————————-
LA GOSSELINIÈRE
Le château : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sainte-Verge_ch%C3%A2teau_Gosselini%C3%A8re.JPG
Le château de la Gosselinière était la propriété de Bergeon Emile Firmin – 21 juillet 1828 (Argenton Château) – 18 mars 1891 (Sainte-Verge).
Sénateur, Conseiller Général du canton de Thouars, maire de Sainte-Verge, où il possède le château de la Gosselinière. Source :
http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/bergeon_emile1621r3.html
Et aussi à la page 266 : http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_1/BERARDIER%20DE%20BATAUT_BERLET.PDF
C’était aussi la propriété d’une vieille famille noble du Poitou, les Aloigny (Allogny), famille sortie du Poitou et une des plus anciennes de France, la maison d’Aloigny a été confirmé dans sa noblesse en 1667. Notons Aloigny de Rochefort, né le 5 avril 1757 à Sainte-Verge, émigra en Espagne (émigré le 30 octobre 1792, cité souvent sous la forme Dalogny), ses biens ayant été confisqués à la Révolution. Voir Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57394970/f64.image.r=gosseliniere.langFR
———————————————-
ENTERRÉ
Il existe un article appelé « Enterré, fief de Sainte-Verge », par H. Bodin, dans la Revue pays thouarsais, n° 21, 1938 – Voir :
Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres – Tome VII – 1938
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58544124/f34
———————————————-
LA FLOCELLIÈRE – LA FLOCELIÈRE
Village disparu est mentionné dans :
Le Maréchal de La Meilleraye, par A.-D. de La Fontenelle de Vaudoré, 1839
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5611989w/f7
Où il est dit : le premier acte de la collection de Dom Fonteneau, relatif à Charles de La Porte, premier du nom, est du 24 mars 1602 ; et cet individu est qualifié de seigneur du Châtel de la Mesleraye, de la Lunardière et de la Flocelière Sainte Verge ; cette dernière terre était située à Sainte-Verge, près Thouars.
Attention il existe près de Pouzauges une commune appelée la Flocelière, dont un Seigneur de la Flocellière, qui doit être celui qui est cité dans « Archives historiques du Poitou », exemple dans un chapitre appelé « Duguesclin et la délivrance de Mortagne sur Sèvre en 1373 » dans le tome VIII (1879), page 413 :
Un capitaine anglais, très connu, Jean d’Evreux, frère du trop fameux Charles-le-Mauvais, était prisonnier de Duguesclin depuis la bataille de Chizé (20 mars 1373), Les seigneurs poitevins qui assiégeaient Mortagne, et dont les principaux étaient les sires de Pouzauges, de Thors et des Essarts, de la Flocellière, d’Argenton, de Bressuire, de Chollet et André Rouaut, capitaine de Thouars, négocièrent la délivrance de Jean d’Evreux et son échange contre la reddition du château de Mortagne.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209475d/f418
De même dans « Archives historiques du Poitou. T. 1 », page 108, document datant de août 1239 :
Guy, vicomte de Thouars, et Alix de Mauléon, sa femme, donnent à Geoffroy de la Flocelière le four et le péage du Boupère, les villages de la Roussière, de la Brunelière et de la Frenollière, moyennant cinq cents sous de rachat et quinze jours de garde annuelle au château de Pouzauges. (D. F., vol. VIII, d’après une copie aux Archives du château de l’Estenduère.)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2094686/f117
Le marquis de la Flocelière dans le chartrier de Thouars :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510876c.image.r=Floceli%C3%A8re+.f213.langFR
Savoir aussi que Pouzauges était dans l’élection de Thouars qui contenait 104 paroisses. L’élection de Thouars était située en trois sortes de pays et climats. Une partie est en bocage, qu’on appelle Gâtine, une autre partie en pays de plaine, et la dernière en pays de vigne. Thouars est le siège de l’élection où l’on trouve aussi : Argenton-le-Château, Bressuire et Pouzauges. Voir le détail de l’élection de Thouars (ainsi que l’élection de Mauléon, Saint-Maixent, Niort, Poitiers (dont Parthenay)) dans : « État du Poitou sous Louis XIV – Charles Colbert de Croissy, Dugast-Matifeux – 1865 ».
http://books.google.fr/books?id=ug6UqiTe-jkC&hl=fr&pg=PP9#v=onepage&q&f=false
Dans Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres – 2e série, 1873, 1874 – Tome 13 – Chapitre intitulé cartulaire de l’abbaye de Chambon par Hugues Imbert :
Pierre de Vernon, abbé de la Trinité de Mauléon, devint abbé commendataire de Chambon et succéda probablement à Guy de Vernon, son parent. Il est mentionné pour la première fois dans le cartulaire à la date du 10 mars 1471, et pour la dernière fois le 14 décembre 1513. L’année suivante il figura au procès-verbal de la coutume de Poitou. Il fit hommage à
Louis de Granges, sgr de Montfernier, le 23 juillet 1471, et à la veuve de ce personnage, le 4 9 juin 1474. Un aveu de lui à René de Surgères, sgr de la Flocelière et de Belleville en Thouarsais, est daté du 5 août 1492.
Chercher Flocelière dans les autres pages.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208677h/f201
Remarque : L’abbaye Notre-Dame de Chambon, disparue de nos jours, se trouvait à Mauzé-Thouarsais, voir Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_de_Chambon
=================================
L’école primaire dans les Deux-Sèvres
depuis ses origines jusqu’à nos jours
Pierre Dauthuile, inspecteur d’académie à Niort
SAINTE-VERGE (875 h.). — Le premier acte authentique, relatif à renseignement dans cette commune, est une délibération du 5 nivôse an IX, rétribuant le curé pour les services qu’il rend comme instituteur. En voici la copie :
- … Le produit des biens communaux qui est de quarante-huit boisseaux de blé froment et de vingt-quatre boisseaux de baillarge, mesure de Thouars, a depuis plusieurs années été laissé à la disposition du citoyen Valleray pour les services qu’il rend à la commune, tant comme instituteur que comme ministre du culte ; pourquoi le Conseil est d’avis qu’il en ait encore la jouissance.
Vers 1818, M. Amand, marchand drapier à Thouars, établit une école privée à Sainte-Verge ; en 1820, il la transporta à Belleville, village de la commune des Hameaux, contiguë à Sainte-Verge. Sa femme tenait la boutique de draperie, tandis qu’il venait chaque matin à son école, le vendredi, jour de marché à Thouars, il redevenait commerçant et les élèves avaient congé.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57638676/f178
Dans le même ouvrage à la page 331 il y a un chapitre appelé « Anciens livres et anciens cahiers », où sont mentionnées les mesures de longueur que l’on apprenaient à l’école et à la page 342, la verge : 3 mètres 901 à la Mothe Saint-Héray, Niort, Celles, Sainte Néomaye.
Voir le chapitre « Les anciennes mesures des Deux-Sèvres, comparées à celles du système métrique » dans : Mémoires – Société historique et scientifique des Deux-Sèvres – 1907 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208705n/f101
Verge (page 99) :
1°) mesure de longueur utilisée dans tout le département, et qui avait 12 pieds de long ou 3m. 90.
2°) Mesure agraire dont la surface était de 12 pieds carrés ou 0 are 15 à Niort, La Mothe-Saint-Héray, Celles, Sauzé-Vaussais, Sainte-Néomaye, Surin, Xaintray, les Alleuds.
=================================
Sainte-Verge dans la base Mérimée et la base Mémoire
http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/AG_dpt-79.htm
La Réserve Naturelle Nationale du Toarcien (Sainte-Verge)
http://www.lhommeetlapierre.com/IMG/pdf/RNT.pdf
Stratotype du Toarcien à Thouars
http://www.panoramio.com/photo/5209302
De Billazais à Sainte-Verge – Notes et rêveries en regardant les paysages thouarsais de Marc Deneyer – Par François Bon
http://pdf.actualite-poitou-charentes.info/063/actu63janv2004_40-44.pdf
Le patrimoine industriel de Poitou-Charentes : Usine de ferblanterie (fabrique de bacs à laver) Bac’lav Briand – Sainte-Verge (Deux-Sèvres), 73 rue du Docteur-Barret
http://inventaire.poitou-charentes.fr/patind/pi/notice.php?id=IA79002416
Monument aux morts – Première Guerre mondiale (1914-1918) – Sainte-Verge (Deux-Sèvres)
http://www.crrl.com.fr/archives/Allegories_de_la_Republique/SAINTE_VERGE.pdf
Lavoirs de Sainte-Verge
http://lavoirsdeuxsevres.free.fr/html/Communes/CommunesS/Sainte-Verge.html
L’église de Sainte-Verge porte sur sa façade l’inscription « Liberté Égalité Fraternité »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sainte-Verge_%C3%A9glise_2.JPG
Quand la République s’affichait sur les façades des églises
http://www.atheisme.org/eglises-republique-francaise.html
L’église de Sainte-Verge a été reconstruite entre 1878 et 1885. Une des trois cloches vient d’être restaurée
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Videos-et-diaporamas/Videos/n/Contenus/Articles/2011/12/01/La-cloche-a-regagne-son-clocher
Cartes postales anciennes de Sainte-Verge
http://le-cercle-histo.over-blog.fr/article-cartes-postales-des-temps-anciens-ste-verge-deux-sevres-71025204.html
Le four à pain de Sainte-Verge – On peut en profiter pour écouter la chanson grâce au petit lecteur deezer
http://le-cercle-histo.over-blog.fr/article-le-four-a-pain-de-sainte-verge-deux-sevres-70969681.html
Les chargés du tourisme sont très efficases, on vient de loin ….
http://francesurveillance.xooit.com/t1814-02-01-2008-02h30-Deux-Sevres-79-Boule-lumineuse-mobile.htm
Et comme on a les moyens on s’offre un « extra » !
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2011/10/16/Jean-Claude-Bourret-aime-toujours-les-ovnis
=================================
BAROUD D’HONNEUR A SAINTE-VERGE – JUIN 1940
Les 19 et 20 juin 1940, sur la Loire, à Saumur, 2200 hommes se sont opposés à 12000 Allemands. Ce sont les Cadets de Saumur, les Elèves Aspirants de Saint-Maixent et autres bataillons, voir le déroulement des opérations à Thouars et les environs sur le site :
http://www.amicaleartificiers.fr/pages/histo/histhouars.htm
Un extrait d’un combat à Sainte-Verge, (les noms ont été changés) d’après le livre :
Ceux de la Cavalerie, 1939-1940. Illustrations de Paul Janin. Avant-propos du Général Weygand.
Préface du Général Langlois. – RICO, Françis.
Paris-Lyon, Archat, 1942, in 4, broché, illustrations, 182 pages
Faire un click droit pour ouvrir vers autre onglet ou fenêtre, autre click pour agrandir l’image, sinon vous trouverez la page sur le Figaro du 29 octobre 1941 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k410896w/f4
=================================
EXEMPLES D’OUTILS DE RECHERCHE
Remarque : je ne suis pas spécialiste de l’histoire de Sainte-Verge, dans la commune et environs (des personnes originaires de Sainte-Verge, etc …), il y a des personnes compétentes. Sainte-Verge est à quelques lieux de Thouars, et qui dit Thouars dit « chartrier de Thouars » :
http://www.fabula.org/actualites/autour-des-la-tremoille-et-du-chartrier-de-thouars_13703.php
Bien voir aussi que pas mal de documents ne sont pas accessibles au public ceci à la BNF et autres écoles.
Chartrier de Thouars (XIe siècle – XIXe siècle) – Archives Nationales (Paris)
http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx-222-daf-bora-ap/ap/fiche.xsp?id=DAFANCH00AP_1AP
Chartrier de Thouars, documents historiques et généalogiques – 1877
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510876c
Pour se familiariser avec des terminologies (chartrier, cartulaire, etc.)
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?mot145
Sur le même site, chercher « glossaire » dans le moteur de recherche interne, on obtient une liste où on trouve :
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article745
Plus au sud, on a d’autres documents, qui sont aussi des références dans leur domaine, dont la chronique de Maillezais (ou de Saint-Maixent) :
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?rubrique122
Rabelais, originaire du Chinonais a passé la majeure partie de sa vie dans le Poitou (Haut et Bas-Poitou), sa formation se passe à Fonteany le Comte et Maillezais, dans cet ouvrage un chapitre sur Rabelais et le Poitou (Vienne, Vendée et Deux-Sèvres) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5575288q/f167.image.r=poitou
On trouve des documents sur le site de la Bibliothèque numérique de l’école nationale des chartes, dont « les tirés à part ».
http://bibnum.enc.sorbonne.fr/
http://bibnum.enc.sorbonne.fr/?site=localhost&a=p&p=about&c=tap&l=fr&w=utf-8
Lire la présentation : « antérieur à 1940 »
Sur Sainte Verge apparemment un seul document où l’on parle de la sainte, pour cela mettre « sainte verge » (avec les doubles quotes) dans le moteur de recheche.
Il est conseillé de lire l’aide en haut à droite.
On obitient ainsi :
Simples notes sur quelques pelerinages, pieuses pratiques, usages, etc., dans le diocese de Poitiers — M. Beauchet-Filleau,… — 39 pages.
http://bibnum.enc.sorbonne.fr/gsdl/collect/tap/archives/HASH019a/87256b22.dir/0000005562107.pdf
Et à la page 10 : « A Sainte-Verge, on se contentait de gratter la pierre du tombeau de la sainte et d’en mélanger la poussière avec les potions que l’on administrait aux malades ».
Attention le moteur de recherche est sensible aux caractères tels que les accents, si on met « deux-sèvres » = pas de documents, si on met « deux sevres » (sans accent ni trait d’union), on obtient :
Nouvelles notes pour servir a l’histoire de l’imprimerie a Niort et dans les Deux-Sevres — Henri Clouzot — 51 pages.
Dans le moteur de recherche, rechercher dans les titres, on peut mettre : Niort ou Bressuire ou Maixent ou thouars ou poitou ou poitevin ou poitiers, etc…
Si on cherche dans le texte intégral « gatine » ou « gâtine » on n’obtient pas le même résultat.
La bibliothèque de l’Ecole des chartes (dont la partie numérique ci-dessus), si on recherche avec maixent, on obtient 14 réponses, (mais seuls 2 documents sont numérisés et accessibles par le net) :
http://catalogue.enc.sorbonne.fr/
On peut aussi accéder aux thèses de l’école, du moins (pour le public) à une liste de thèses et parfois à une présentation de la thèse, comme par exemple :
L’homme et l’environnement dans le Marais poitevin (seconde moitié du xvie siècle- début du xxe siècle)
http://theses.enc.sorbonne.fr/2002/suire
On peut aussi consulter :
http://elec.enc.sorbonne.fr/
http://theleme.enc.sorbonne.fr/dossiers/
Où l’on trouve un magnifique manuscrit : Être le voisin de saint Maixent : dons et confirmations de dons à Saint-Maixent pour une entrée en religion (1096)
http://theleme.enc.sorbonne.fr/dossiers/notice54.php
Bibliothèque de l’École des chartes :
« Publiée par la Société de l’École des chartes, la Bibliothèque de l’École des chartes est consacrée à l’étude critique et à l’exploitation des matériaux de l’histoire, du Moyen Age à l’époque contemporaine. »
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/bec
Un autre outil : Telma, avec la liste des Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France :
http://www.cn-telma.fr/
Présentation et définitions :
http://www.cn-telma.fr/originaux/index/
La liste (où on voit que la recherche avec Thouars est très riche…)
http://www.cn-telma.fr/originaux/listechartes/
Autre outil, Bibliothèque de l’École des Chartes à la BNF, à ce jour 114 unités disponibles, on peut affiner en cherchant « sainte verge » (avec les doubles quotes), dans les 114 unités, à ce jour, on obtient 3 documents. cherchez aussi « Ste verge » au cas où…
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343785784/date.r=
Autre accès : http://signets.bnf.fr/html/notices/n_638.html
Anciennes chartes françaises conservées aux archives du département de la Vienne – Louis Rédet – 1854.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1854_num_15_1_445194
Cartulaire de Saint-Maixent – A droite de la page il y a : introduction, pourquoi, comment et pour qui.
http://cartulomellois.canalblog.com/