UN BAPTÊME DE CLOCHE A POUGNE-HÉRISSON

UN BAPTÊME DE CLOCHE A POUGNE-HÉRISSON

 

L’Ouest-Eclair, le 27 août 1936

Comme à Allonne, le petit bourg de Pougne veut fêter dignement le passage de Mgr Mesguen, évêque de Poitiers, qui vient pour baptiser une cloche offerte par souscription publique.
15 heures, tout est prêt pour l’arrivée de Mgr Mesguen, fleurs, guirlandes, banderoles, sont disposées avec goût et flottent au gré du vent, dont le souffle égaie ce beau dimanche d’été.
Tous les habitants de Pougnes-Hérisson sont là, et même on est venu de loin, car ce n’est pas tous les jours que l’on baptise une cloche. Celle que l’on a remplacée, parce que fêlée, avait été baptisée en 1784.
A 16 heures, l’auto de Mgr Mesguen arrive, précédée et entourée de cavaliers et de cyclistes. La foule se masse autour pour avoir la bénédiction de l’évêque. C’est un gentil bébé qui va avoir la première. Mgr Mesguen questionne et félicite l’heureuse maman, donne quelques poignées de mains aux hommes qui sont nombreux, et se dirige en hâte vers le monument aux Morts de la Guerre 1914-1918 en donnant sa bénédiction aux nombreux fidèles groupés dans la principale rue.
Le premier arrêt de Mgr Mesguen est pour les héros de la Grande Guerre. Une prière. Quelques bonnes paroles et, dans la vieille église de Pougne va se dérouler la cérémonie du baptême de la cloche. Beaucoup ne pourront pas entrer pour y assister. Ils resteront sous le porche ou sur la place en attendant la fin de la cérémonie.
La cloche est au centre de la petite église, habillée de dentelle. Son nom est Jacqueline-Jeanne-Eugénie ; sa marraine, Mlle Jacqueline Saurais, et son parrain, M. Jean Brault.
La cérémonie prend fin à 18 h. 30, et les ouvriers hissent à sa nouvelle demeure la cloche que la foule a hâte d’entendre sonner, et qui, désormais, sera l’annonciatrice des joies et des peines.

La commune est formée de la réunion de deux bourgs, Pougne et Hérisson, distants de 3 km. La réunion des deux communes est intervenue en 1801.

On distingue sur la carte de Cassini une église à Pougnes et une église à Hérisson

 

Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres, comprenant les noms de lieux anciens et modernes par Bélisaire Ledain,… ; publié par Alfred Dupond, Archiviste des Deux-Sèvres.  Poitiers, 1902.

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POUGNE-HÉRISSON – Canton de Secondigny

- Pugne, 1102 (cartulaire de Bourgueil)

- Poigne, 1274 (cartulaire de Bourgueil)

- Pugnie, 1326 (cartulaire de l’évêché Poitiers)

- Poignes, 1407 (archives Barre)

- Pouignes, 1430 (collection de R. Denisot, apud bibliothèque nationale)

- Pougnes, 1663 (archives Barre)

- Relevant de la châtellenie de Hérisson.

- Notre Dame de Pougnes était à la nomination de l’abbé de Bourgueil (pouillé 1782).

Dépendait de l’archiprêtré de Parthenay, de la châtellenie de Hérisson, de la sénéchaussée de Poitiers et de l’élection de Niort, après avoir fait partie de celle de Parthenay au XVIe siècle (dénombrement des justices de la baronnie de Parthenay, 1744 – État élection de Niort, 1716). Relevant de Parthenay. La cure était à la nomination de l’abbé de Bourgueil. La commune et la paroisse de Hérisson ont été réunies à celle de Pougne.

 

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Hérisson, bourg, commune de Pougne-Hérisson.

Ancien château, anciennes commune et paroisse réunies à celles de Pougne.

– Castrum qui vocatur Hericius, 1041-1044 (cartulaire de Saint-Maixent, 120).

– Herico, Ericho, 1102 (cartulaire de Bourgueil).

– Fonteneau (I, 515).

– Ericium, 1188 (cartulaire de l’Absie, apud Dupuy, 828).

– Eriçun, 1192 (cartulaire de Saint Maixent, 382).

– Hericon, 1217 (chartrier de l’Absie, apud Baluze, LI, p. 81).

– Irriconium, 1218 (cartulaire de Raiz, charte de Savary de Mauléon).

– Ericiun, 1218 ; Hericiun in Gastinea, 1218 (archives Barre, II, 153).

– Ericum, 1233 (Baluze, LI, charte d’Aimeri d’Argenton).

– Ericonium, 1275 (cartulaire Bourgueil).

– Héricon, 1300 (grand-Gauthier).

– Hérisson, 1389 (papiers de la Brouard.).

– Ériçon, 1447 (archives V. pap. Drochon).

– Ériczon ou Érisson en Thouarçois, 1476 (papier famille Robin).

– St-Jehan d’Hérisson, 1482 (archives de la société des antiquaires de l’ouest).

– Hérizon en Thouarçoys, 1518 (archives V. Caduère, 22).

– Hérisson en Thouarçois, 1564 (papier famille Robin).

– Ce fief fut réuni au duché de Thouars, 1602 (id.).

– Hérisson-en-Gâtine, 1640-1689.

Il y avait deux églises Saint-Georges qui était la paroisse, et Saint-Jean (pouillé 1782). La cure était à la nomination de l’abbé de Bourgueil.

La châtellenie de Hérisson-en-Gâtine faisait partie de la baronnie de Parthenay et ressortissait en appel du bailliage de Parthenay. Elle comprenait les paroisses de Hérisson, Pougne et Fénery, une partie des paroisses de Saint-Aubin-le-Clou, de Secondigny, du Beugnon, de la Boissière-en-Gâtine, des Groseillers, quelques faibles portions de Clessé, de Neuvy, de Gourgé, de Parthenay et de la Chapelle-Bertrand (dénombrement des justices de la baronnie de Parthenay). 1744 ; – mémoire sur les justice seigneuriales du Poitou par Beauchet-Filleau).

De même qu’à Châteauneuf, il y avait une seconde seigneurie d’Hérisson dite Hérisson-en-Thouarsais, réunie au duché de Thouars par Claude de la Trimouille en 1602, dont la mouvance féodale moins importante se trouvait dans une paroisse éloignée, celle de Luché-Thouarsais (fiefs des vicomte de Thouars).

Hérisson dépendait de l’archiprêtré de Parthenay, de l’élection de Niort en 1555, de celle de Parthenay en 1579-1631, puis de nouveau de celle de Niort (état de l’élection 1716). Il formait avec Pougne une seule collecte de 83 feux en 1116, et de 90 en 1750.

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Les dictionnaires géographiques

Bibliothèque nationale de France – État des Dictionnaires géographiques en ligne sur Gallica – Avril 2009

http://blog.bnf.fr/uploads/gallica/2009/04/dictionnairesgeographie1.pdf

http://issuu.com/a.dhermy/docs/dictionnaires_geographiques

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Inventaire analytique des archives du château de La Bare, Tome 1, Alfred Richard, 1868

http://books.google.fr/books?id=avYDAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PR47#v=onepage&q&f=false

16 novembre 1649 – Bénédiction de deux chapelles dans l’église Notre-Dame de Pougne, celle du côté de l’évangile en l’honneur de Saint Joseph et de Saint Anne, et celle du côté de l’épitre, sous les cloches, en l’honneur de saint Louis et de sainte Marguerite, faites en présence de Jacques Garnier, trésorier de Saint Hilaire, abbé de Bonnevault, auditeur-général de l’archevêché de Bordeaux au ressort de Paris, de Marguerite Chataigner, dame de la Faye, et de Jacques Richier-Garnier, chevalier, seigneur et fondateur de Pougne, par Louis Mousnier, curé de Pougne, Antoine Sabiron, curé d’Azay, Charles de Mériaudeau, curé de Boussay, et René Vallin, vicaire de Saint Aubin.

13 juin 1655. Baptême de Louise, fille d’honorable Jean Ayrault, sieur de La Couldraye, et de Renée Texier ; parrain : Jacques Richier-Garnier, chevalier, seigneur et fondateur de Pougne; marraine : Louise de Brémont, dame de Pougne.

23 septembre 1658. Baptême de Marie, fille de Jacques Richier-Garnier, chevalier, seigneur et fondateur de Pougne, et de Louise de Brémont ; parrain : Jean Ayrault, sieur de la Couldraye ; marraine : Suzanne Marchand.

27 février 1680. Baptême de Jacques, fils de feu Jacques Richier-Garnier, écuyer, seigneur de La Merrière et de Marie Louise Robin ; parrain : Jacques Richier-Garnier, écuyer, seigneur de Pougne ; marraine : Renée Richard.

28 décembre 1686. Inhumation dans le chœur de l’église de Pougne, de Jacques Richier-Garnier, écuyer, seigneur dudit lieu, successivement époux de Marie Seigneureau, de Louise de Bourmont et de Renée Richard, veuve de Louis Robin ; y assistaient : Jacques Richier-Garnier, petit-fils du défunt, Marie Louise Robin, sa belle-fille, Marie, Charlotte et Louise Richier-Garnier, ses filles, René Mulot, curé de Trays, et Jean Beaufou, curé de Clessé.

7 octobre 1706. Baptême de Jacques, fils de Jacques Richier-Garnier, écuyer, seigneur de Pougne et de dame Anne Suzanne Gourjault ; parrain : Louis de Guignard ; marraine : Marguerite Compain

Extraits des registres de l’église Notre Dame de Pougne, faite par C. Chedevergne, curé en 1752.

18 décembre 1650. Contrat de mariage de Jacques Richier-Garnier, seigneur de Pougne, avec Marie Seigneureau, dame de Cloistre, fille de feu Charles Seigneureau, chevalier, seigneur des Tournelles et de Jacqueline de Ferrières ; le futur, sous l’autorité de messire Jacques Garnier, trésorier de Saint-Hilaire de Poitiers, son grand-oncle et curateur, de Marguerite Chasteigner, sa mère, veuve d’Antoine Richier, chevalier, seigneur de la Faye, de La Peyratte et de la fontaine-Bray, son père, et de Louis Richer, chevalier, seigneur de la Faye, son frère aîné, et la future, sous l’autorité de Jacqueline de Ferrière, sa mère et de Charles Seigneureau, son frère aîné, chevalier, seigneur de Lamarin et des Tournelles, de l’avis de Jacques de Ferrières, chevalier, seigneur de Champigny, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, son oncle maternel, de Jacques Nepveu, chevalier, seigneur de la Mantellerie, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, son cousin germain paternel, de Louis Daviau, chevalier, seigneur de Piollant et de la Chèze, gouverneur de Loudun, de Jacques Daviau, chevalier, seigneur de Relay et de Louis Favreau, chevalier, seigneur de Chizay, ses proches parents.

Jacques Richier reçoit pour dot la terre de la Fontaine-Bray, une rente d’une livre 5 sous sur une maison de la paroisse de Pougne, et la renonciation faite par Jacques Garnier à l’usufruit qu’il s’était réservé sur la terre de Pougne, sur le jardin de La Cagouillère, près la porte de la Tranchée, à Poitiers, et sur les autres lieux mentionnés dans la donation du 7 août 1632 ; quant à Marie Seigneureau on lui assigne comme dot une rente de 150 livres.

Etc…

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Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France – XI (1465-1474) – Publiés par Paul Guérin.
Dans « Archives Historiques du Poitou, XXXVIII, 1919 »
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209504x/f190

MCCCCLI

Rémission donnée en faveur de Guillaume Saucet, boucher à Hérisson, qui, étant ivre, avait tué, d’un coup de javeline, Gervais Mainot, serviteur d’un gentilhomme nommé François Gomart, lequel Gervais, d’ailleurs, étant venu à Hérisson pour préparer les logis de la compagnie de son maître, avait dépouillé brutalement une pauvre femme d’une charge de paille ce qui avait excité l’indignation dudit Saucet. (JJ. 197, n° 10, fol. 6.)

Janvier 1469.

Loys, par la grace de Dieu roy de France. Savoir faisons, etc. nous avoir receue l’umble supplicacion de Guillaume Saucet, povre boucher, demourant à Heriçon en Poictou, contenant que, le quatorziesme jour de novembre dernier passé, ung nommé Gervois Mennot, acompagné de deux hommes en habillement de guerre, vindrent audit lieu de Heriçon, environ soulail couchant, pour prendre les logeis de leurs maistres ou autrement, et se disoit ledit Mainot estre serviteur d’ung gentilhomme nommé François Gomart (1). Et tantost après que ledit Mainot fut arrivé audit lieu de Heriçon, il trouva une femme qui portoit ung faiz de paille, laquelle paille icelui Mennot osta à ladite femme par force et la porta en l’ostel d’un nommé Festicier où il se vouloit loger, jaçoit ce que ladite femme le debatoit à tout son povoir, sur lequel debat survint ledit Guillaume Saulcet, suppliant, qui print parolles avec ledit Mannot pour ladite paille ; et après plusieurs parolles eues entre eulx, icelui Saulcet se empara d’une javeline qu’il trouva contre la maison d’un nommé Jehan Germain et ladite javeline print en sa main et vint parler à ung de ceux qui estoient venuz avec ledit Mainot et lui dit « Que allègues tu ? » ou parolles semblables. Et ce fait, ledit suppliant,  qui estoit yvre et embeu, se transporta par devers ledit Mainot qui vouloit monter à cheval, et après qu’il fut monté et qu’il s’en aloit, icelui suppliant frappa ledit Mannot du bout de sa javeline par derrière, en lui disant « Tue ! avant ! » et le bleça ou cousté, au moien de quoy, au bout de deux ou trois jours après, cheut malade au lit et y a demouré l’espace de III. sepmaines et jusques au cinquiesmejour de décembre, qu’il est allé de vie à trespas. A l’occasion duquel cas, le dit suppliant, doubtant rigueur de justice, s’est absenté du pays, et n’y oseroit jamaiz seurement retourner, se nostre gracene lui estoitsur ce impartie, en nous humblement requerant que, attendu que en tous ses faiz il a tousjours esté de bonne vie, renommée et honneste conversacion, etc., il nous plaise sur ce lui impartir nostre grace. Pourquoy, etc., voulans, etc. audit suppliant, de nostre grace especial, plaine puissance et auctorité royal, avons quicté, remis et pardonné, quictons, remettons et pardonnons le fait et cas dessus dit, avec toute peine, amende et offence corporelle, criminelle et civille en quoy, à ceste cause, il pourroit estre encouru envers nous et justice, et l’avons restitué, etc., satisfacion faicte à partie civillement tant seulement, si faicte n’est, etc. Si donnons en mandement, par ces mesmes presentes, au seneschal du Poictou et à tous noz autres justiciers, etc. que de nostre presente grace, etc. Donné aux Montilz lès Tours, ou moys de janvier l’an de grace mil cccc. soixante huit, et de nostre règne le huictiesme.

Ainsi signé Par le roy. B. Meurin. Visa. Contentor. J. Duhan.

1. On trouve, vers la même époque, un Foucaut Gommart, chevalier, sr d’Echillais en Saintonge, qui, ayant frappé mortellement, avec son valet nommé Capitaine, un de ses sujets de ladite seigneurie d’Echillais,  obtint des lettres de rémission, datées de Bourges, au mois de mai 1455. (JJ. 191, n° 171, fol. 90 v°). Un Jean Gomart, écuyer, était poursuivi au criminel,  quelques années plus tard, par le prieur et les religieux de Tusson, de l’ordre de Fontevrault. (Actes des 13 juillet 1459, 10 et 29 décembre 1461.
(Arch. nat., X2 29, fol. 73, et X2a 30, fol. 96, 97 v°).

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Mémoires et observations générales sur l’élection de Niort – 1729, par Forien le Jeune et Boucher, receveur ancien et alternatif

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208687v/f258

Secondigné en Gastine.

Il si fabrique quelques tirtaines croizées dont la chaine est de fil, de demie aulne de large et de 44 à 46 aulnes à la pièce, valant ordinairemt 22 à 23 s. l’aulne, qu’oy qu’il y ait beaucoup d’ouvriers employés à cette fabrication il ne si en fait guère que 500 pièces par année, n’y travaillant que pendant l’hiver, la plus grande partie de ces étoffes s’envoyent aux foires de Caen et de la Guibraye, pour la Normandie, il s’en vend aussy quelques pièces dans la province.

Hérisson et Pougne.

Idem à cette différence, qu’il si en fabrique la moitié moins qu’à Secondigné.
Il n’y a point d’autres manufactures à établir en ces lieux là pour d’étoffes d’un plus haut prix, ny de la même qualité les laines du pais n’étant pas assez fines, et ny en ayant pas suffisamment, outre qu’on auroit peine a en avoir le débit.

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État sur l’élection de Niort – 1744 – Attribué à J. V. M. Chebrou du Petit-Château

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208687v/f433

Hérisson et Pougne. Deux paroisses qui ne font qu’une collecte, du diocèse de Poitiers l’une et l’autre, au nord de Niort à huit lieues de distance.


Ces deux paroisses ici contiennent ensemble dix sept métairies dans un terrain sablonneux et partie couvert de bruyères, Pougne vaut quelque chose de mieux pour le pacage qu’Hérisson.
M. de Clisson est sgr de cette dernière et M. de Pougne de l’autre.

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Alphonse Farault – Répertoire des dessins archéologiques de Arthur Bouneault à la Bibliothèque municipale de Niort

N° 1320. Pougne-Hérisson – Église, trois blasons gravés de Jacques de Pougnes (?) et initiales sur la cloche, XVIe siècle (1740, 1741, 17472) – Cloche classée comme monument historique – Arrêté du 25 septembre 1901.

N° 1329. Hérisson. Eglise, fragment de plate-tombe avec épitaphe non armoiriée, de Zacharie Jean Roy (1732)

N° 1330. Pougne Hérisson. Hérisson, église, inscription datée sur la cloche, XVIe siècle. (1739)
Cloche classée comme monument historique (Arrêté du 25 septembre 1901).

N° 1331. Hérisson, église, plate-tombe, avec épitaphe non armoriée, de Jacquette Arouet, VXIIe siècle. (1733)

N° 1332. Hérisson, église, plate-tombe, avec épitaphe non armoriée, de Charlotte d’Escoubleau de Sourdis, XVIIIe siècle (1734)
Cf. H. Imbert (Revue de l’Aunis, de la Saintonge et du Poitou, 2e sem. 1867, t.,VI, p. 398).

N° 1333. Hérisson, église, porte sculptée et datée, XVe siècle, (1746)

N° 1334. Hérisson, église, sarcophage en granit. (2479 )

N° 1335. Hérisson, presbytère, blason sculpté des Arouet, sur la cheminée de la maison. (1745)

Source : Mémoires – Société historique et scientifique des Deux-Sèvres – 1914
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208712v/f330

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POUGNE-HÉRISSON (742 h.). — Vers 1796, un boisselier du bourg, nommé Jean Bluteau, enseigna la lecture à quelques jeunes gens. Il parait avoir enseigné jusqu’en 1819, bien qu’il eût été nommé maire en 1801 et qu’il eût occupé le poste jusqu’en avril 1819. Après lui, les jeunes gens qui voulurent s’instruire furent obligés d’aller à Nouvy-Bouin et à Saint-Aubin-le-Cloud. L’absence d’instituteur de 1819 à 1849 est due sans doute au peu d’importance de la commune à cette époque (1).

(1) — Son accroissement rapide et continu à partir de 1861, qui est dû au développement de la culture, mérite d’être signalé. Ainsi en 1861, elle avait 466 habitants ; en 1856, 537 en 1871, 560 ; en 1816, 513 ; en 1881, 610 ; en 1886, 684 ; en 1891, 712 ; en 1896, 742 ; en 1901 ; 776.

Source : L’école primaire dans les Deux-Sèvres depuis ses origines jusqu’à nos jours – P. Dauthuile – 1904.

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Tout savoir sur Pougne-Hérisson, sur Secondigny et les communes du canton de Secondigny

 

http://histoire.secondigny.free.fr/

http://histoire.secondigny.free.fr/images/stories/pdf/fief-pougne.pdf

Et des photos, des cartes postales, etc…

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Rapports et délibérations – Conseil général des Deux-Sèvres – Session d’avril 1889

Les écoles de hameau

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Rapports et délibérations – Conseil général des Deux-Sèvres – Août 1900

Rapport des médecins-inspecteurs

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Rapports et délibérations – Conseil général des Deux-Sèvres – Août 1897

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Un haras de baudets à Pougne-Hérisson


Dictionnaire géographique, administratif, postal, statistique, archéologique de la France de l’Algérie et de ses colonies – Adolphe Joanne – 1869
http://www.archive.org/details/dictionnairego00joanuoft

Dictionnaire topographique, statistique et postal de la France – M. A. Peigné – 1863
http://books.google.fr/books?id=QaxCAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PR3#v=onepage&q&f=false

Ruisseau des Arcis, ou Palais, que dit Ledain dans son dictionnaire :

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Les monuments et objets divers de
Pougne-Hérisson

 

Des monuments classés historiques à Pougne-Hérisson ? Une liste des monuments des Deux-Sèvres, avec dans la colonne notice, un lien vers la base Mérimée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monuments_historiques_des_Deux-S%C3%A8vres#P des monuments suivants :

Église Saint-Georges-de-Hérisson – Château de Hérisson – Auberge Saint-Georges de Hérisson

Il existe quelques sites qui « explicitent » les Bases Architecture et Patrimoine, il y a des fichiers « aide » dans les bases, mais souvent on a l’impression « d’être passé à côté de », exemple,  soit la base :
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=NOUVEAU&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P où dans localisation je mets Aigonnay,  le résultat donne des centaines de documents, si je mets Pougne-Hérisson, je n’obtiens pas grand-chose, on se dit alors que la base se remplit « alphabétiquement » ? Non car si on cherche avec Thorigné on obtient des centaines de documents.

De même, soit les cimetières protestants à Prailles
Si je consulte le Patrimoine architectural, avec :
recherche libre = Cimetière privé et localisation = prailles, la recherche donne 15 documents
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=NOUVEAU&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P

Si je consulte Architecture et patrimoine mobilier avec :
Localisation = prailles et recherche libre = Cimetière privé, la recherche donne 28 documents
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=NOUVEAU&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P

http://www.culture.fr/fr/sections
Recherche avec Pougne-Hérisson : le moteur collection donne 4 documents, listons les, puis décochons « uniquement avec images », on obtient alors 19 documents.

Recherche par les bases de données du Ministère de la Culture
http://www.culturecommunication.gouv.fr/En-pratique/Bases-de-donnees

Dont l’organisation :
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/presenta/bddinv.htm

Mais qui fait quoi et où trouver quoi :
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/inventai/bdd.htm

Inventaire général du patrimoine culturel, dont les bases informatiques :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inventaire_g%C3%A9n%C3%A9ral_du_patrimoine_culturel

La base Mérimée http://fr.wikipedia.org/wiki/Base_M%C3%A9rim%C3%A9e ne recense  pas que les monuments classés.

L’accès le plus simple aux bases est l’accès géographique, de plus cela permet de se familiariser avec les syntaxes de mots clefs, surtout pour les noms composés :
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/
Cliquez sur « accès géographique » en haut de la page. Sur la gauche apparait alors : « Liste des communes de France par département ». On clique sur cette ligne, apparaît une carte de France, cliquer sur les Deux-Sèvres, on obtient ainsi la liste des communes des Deux-Sèvres et l’accès aux bases à côté du nom de la commune. Pour Pougne-Hérisson : 3 objets dans la base Mérimée, 6 objets dans la base Palissy, 4 objets dans la base mémoire, rien dans la base ArchiDoc

On a aussi directement : Base Mémoire, accès cartographique
http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/france-dpt.htm
ou : Bases Mérimée, Palissy, Mémoire : accès cartographique des …
http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/carte-dpt.htm
ou : Base inventaire des communes des Deux-Sèvres
http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/AG_dpt-79.htm

La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/

Le catalogue en ligne du patrimoine culturel numérisé
http://www.numerique.culture.fr/pub-fr/index.html

Base bibliographique « Malraux »
http://www.culture.gouv.fr/documentation/malraux/pres.htm

La DRAC région Poitou-Charentes n’est pas intégrée à la base Malraux (il y a la Vendée, on peut mettre Vendée dans le moteur de recherche puis affiner), pour avoir Poitou-Charentes  :
http://www.poitou-charentes.culture.gouv.fr/v4.htm/section4/ch2.htm

Dans la fenêtre recherche mettre « pougne », on obtient 2 documents. Avec Bressuire on obtient 48 documents. On peut chercher :
Par des noms de communes, de hameaux, par des noms d’auteur d’ouvrage (Desaivre, Lévesque, Alfred Richard), des mémoires universitaires, avec les mots : (Licence, mémoire de licence, maîtrise, mémoire de maîtrise, thèse, doctorat, etc…), mais aussi avec les mots : moulin à papier, moulin à eau, marais poitevin, Moyen-Age (mettre un tiret). Etc…

Les bases de données Architecture dans les signets de la BNF, où l’on trouve des explications sur les bases précédentes :
http://signets.bnf.fr/html/categories/c_720archi_bases.html

http://signets.bnf.fr/html/categories/c_700bases_images.html

Les signets de la BNF (cliquez sur Aide en haut pour avoir définition et explications) :
http://signets.bnf.fr/accueil.html

De même ici, les différences entre base Mémoire, Palissy, Mérimée, etc…
Chapitre : Les bases de données du ministère de la Culture
http://www2.cndp.fr/archivage/valid/66047/66047-9420-11591.pdf

Église Saint-Georges-de-Hérisson dans « l’inventaire du patrimoine culturel » de la région Poitou-Charentes
http://inventaire.poitou-charentes.fr/patroman/nuitsromanes/notice.php?id=IA79004289
Nuits Romanes, la liste : http://inventaire.poitou-charentes.fr/patroman/nuitsromanes/liste.html

Un autre inventaire qui n’est pas lié aux précédents : Inventaire du Patrimoine de la Gâtine (dans le champ recherche : canton = Secondigny et commune = Pougne-Hérisson). Il arrive que le lien soit temporairement indisponible..
http://www.cc-parthenay.fr/basegatine/v1/recherche.asp

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Le château de Hérisson, un des premiers châteaux de Gâtine, par Marie-Pierre BAUDRY, dans la revue « le Picton »
http://www.lepicton.com/articles/210-63.pdf

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La Merveille de Hérisson

La merveille de Hérisson, pierre branlante de 16 m. de tour.

Sites et monuments naturels classés dans les Deux-Sèvres, en exécution de la loi du 21 avril 1906.
Au cours de la séance de juin de la société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, M. Gelin, secrétaire de la Commission départementale de conservation des sites et monuments naturels de caractères artistiques, commission instituée dans chaque département en exécution de la loi du 21 avril 1906, a fait connaître les résultats qui ont été obtenus jusqu’ici dans les Deux-Sèvres.
Sur 34 sites, monuments naturels, beaux arbres, dont cette commission avait poursuivi le classement, elle n’a pu obtenir jusqu’ici que 13 adhésions des propriétaires intéressés, adhésions qui ont été suivies aussitôt d’arrêtés ministériels de classement. C’est un faible chiffre, mais qui ne saurait manquer de s’accroitre, lorsque les propriétaires auront compris l’intérêt d’une mesure ayant pour but essentiel de mettre en évidence le caractère de beauté, l’attrait artistique et d’assurer la préservation des objets qui leur appartiennent.
Voici la liste des sites et objets actuellement classés :

1). La pierre oscillante, dite Merveille de Hérisson, sur le territoire de la commune de Pougne-Hérisson, appartenant à M. Ganne, conseiller général.

2). La pierre oscillante à double support de la Garrelière, dite la Grotte à l’Hermite, commune de Neuvy-Bouin, propriétaire : M. de Talhouet-Boishorand.

3). Les rochers de quartz blanc de Pyrome, commune de La chapelle Largeau, propriétaire : M. Cesbron-Lavaud.

4). La Pierre au Diable, commune de Souvigné, propriétaire : Mme de Ricaumont, née Richard.

5). Les rochers du Thouet, dans la traversée de Parthenay-Ville, propriétaire : la commune.

6). La grotte préhistorique de Loubeau, près Melle, et les galeries de mine (creusées pour l’exploitation du minerai argentière) qui aboutissent à cette grotte, propriétaire : M. le sénateur Théodore Girard.

7). Le Gourre d’Or, excavation naturelle approfondie, pense-t-on, par des chercheurs d’or, près de la gare de Cerizay, propriétaire : Mme Marolleau.

8). La butte de Moncoué, superbe tertre crétacé isolé sur les bords du Thouet, et entouré de sept dolmens, la plupart bien conservés, propriétaire : la commune de Taizé.

9). La Motte de Sain-Jouin, établie sur un tertre crétacé, et d’où l’on aperçoit tous les détails du vaste panorama où se déroulèrent les péripéties de la bataille dite de Moncontour (1569), engagée entre protestants et catholiques, propriétaire : la commune de Saint-Jouin-de-Marnes.

10). Le beau chêne placé sur le chemin de Niort à Saint-Liguaire, près de l’entrée de ce bourg, propriétaire : Mme la comtesse de Malartic.

11). Le rideau de grands arbres qui couronnent la vallée du moulin de Douhault, dans la forêt de l’Hermitain (commune de Prailles).

12 à 15). Le chêne de l’Empereur, les Sept Chênes (issus d’un même pied), les Chênes du Pâtis de Rimbault, et le Chêne Baraban – tous situés en la forêt domaniale de Chizé, et dont l’administration des forêts avait spontanément décidé, avant la loi de 1906, d’assurer la conservation

Henri Gelin

Source : Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, tome 1, années 1912-1913

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Le site PÉGASE Poitou-Charentes, portail géographique des services de l’état, les 108 sites classés et 137 sites inscrits de la région, dont ceux du département des Deux-Sèvres : Cliquez sur les noms de sites, il s’en suit un téléchargement d’un fichier zip dans lequel on trouve copie des arrêtés de classement et parfois l’histoire du site (exemple pour la Pierre au Diable), la description du site (exemple le chêne vert de Marigny).
http://www.pegase-poitou-charentes.fr/accueil/ressources_territoriales/patrimoine_naturel/sites#deux-sevres
Guide et vidéo explicative :
http://www.pegase-poitou-charentes.fr/accueil/ressources_territoriales

 

Pour avoir une liste des sites et des monuments naturels classés en France :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do?reprise=true&page=1&idSarde=SARDOBJT000007104572&ordre=CROISSANT&nature=&g=ls

Fichier national des sites classés (s’ouvre avec Excel ou équivalent) :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/xls/fichierExcel_sites_classesprotegeeMai_2011.xls

Quant à la Merveille de Hérisson, la consultation de la base Gâtine est indispensable ! Il y a une photo en haut à droite
http://www.cc-parthenay.fr/basegatine/v1/Patrimoine.asp?NoPatrimoine=986

Une explication dans la plume en Gâtine n° 1, fichier Pdf à télécharger (fichier protégé dont l’ouverture peut prendre un certain temps…) :
http://plumeengatine.pagesperso-orange.fr/ancien_n/ancien.htm
Dans le n° 3 « Fiefs et armoiries du comté de Secondigny » (1ère partie) par Claude Julliot. Dont les familles d’Hérisson.
Dans le n° 5 « « Les armoiries du canton de Secondigny » par Claude Julliot.
Voir aussi : http://plumeengatine.pagesperso-orange.fr/biblio/biblio.htm
Mais voir le site histoire et patrimoine de Secondigny en Gâtine, mentionné plus haut.

La Merveille sur le site histoire et patrimoine de Secondigny en Gâtine :
http://histoire.secondigny.free.fr/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=42&func=detail&catid=21&id=310

Une petite visite au pays des chirons :
http://www.fotogag.fr/archive/2011/01/02/1-y-croire-pour-le-voir.html

Les arbres remarquables des Deux-Sèvres (on y trouve les arbres classés…) :
http://krapooarboricole.files.wordpress.com/2010/10/arbres-remarquables-deux-sc3a8vres.pdf

 

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Pougne-Hérisson, c’est « le nombril du monde »

 

Cherchons avec Google avec l’outil « mot à mot » (cliquez sur plus d’outils à gauche de la page Google), soit : nombril du monde, soit : « nombril du monde » pougne, etc… Ne pas oubliez les vidéos sur Youtube, Dailymotion et autres (TF1, France 3).

Si par hasard vous accédez au site : http://www.nombril.com/, n’ayez pas peur de cliquez sur le rocher en haut de la page….

Le programme 2012  : http://www.nombril.com/spip.php?article130

http://www.yannickjaulin.com/ (le calendrier à gauche)

Et il était sur France Inter y a pas très longtemps … Il suffit de chercher Yannick Jaulin france inter, avec un moteur de recherche, on obtient par exemple :

Mercredi 17 août 2011, émission « VU D’ICI »  – disponible jusqu’au 12 mai 2014
http://www.franceinter.fr/emission-vu-dici-le-nombril-du-monde-pougne-herisson

Lundi 11 juillet 2011 – Les cartes routières de Yannick Jaulin – disponible jusqu’au 5 avril 1914 – L’émission débute par une balade dans les Deux-Sèvres.
http://www.franceinter.fr/emission-qu-importe-le-chemin-les-cartes-routieres-de-yannick-jaulin

On a aussi accès par (avec d’autres émissions radio, télé, etc…) : http://www.yannickjaulin.com/actualites_grenier.php

Un autre vendéen, Sébastien Bertrand (difficile de parler de Yannick sans parler de Sébastien) :

Sur le site de RFI, chercher Sébastien Bertrand, il est passé voir  Yasmine Chouaki (Emission En Sol Majeur) à écouter sur :
http://www.rfi.fr/emission/20110216-1-sebastien-bertrand-rediffusion

http://www.rfi.fr/emission/20110216-2-sebastien-bertrand-rediffusion

Et encore :
Culture Vive – Sébastien Bertrand sur le chemin de la belle étoile – 1 novembre 2001
http://www.rfi.fr/emission/20111101-1-sebastien-bertrand-le-chemin-belle-etoile

En 2007 Yannick Jaulin était chez Yasmine Chouaki :
RFI – Culture Vive – Le conteur, Yannick Jaulin – 15 novembre 2007
http://www.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_66_20071115.asp

Carnets du monde – Sébastien Bertrand – 10 décembre 2011 – Dans la 2e partie de l’émission :
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Carnets-du-monde/Sons/Carnets-du-monde-10-12-11-857135/

Chercher Jaulin à l’aide du moteur de recherche interne de France Inter et de RFI

A bétou

 

 

 

 

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