LA VIE MILITAIRE
Campagnes d’hiver – Turenne en 1673 et 1674 – Cantonnements et quartiers d’hiver – Episodes célèbres.
Retraite de Prague – Blocus de Mayence – Conquête de la Hollande – Passage du Splugen,
Campagne d’hiver en Pologne – Retraite de Russie.
Avant la grande révolution, les armées n’opéraient en hiver que très exceptionnellement ; les hostilités se prolongeaient plus ou moins dans l’arrière-saison, suivant le temps qu’il faisait ; les troupes prenaient ensuite leurs quartiers d’hiver et se réorganisaient pour rentrer en campagne au printemps. Quelquefois cependant des généraux entreprenants obtenaient d’importants avantages en tombant à l’improviste sur les cantonnements de l’ennemi au milieu d’une saison rigoureuse. C’est ainsi qu’à la fin du mois de janvier 1673 Turenne surprit les armées de l’empereur d’Allemagne et de l’électeur de Brandebourg, hivernées dans le Palatinat. Ces armées furent obligées de repasser le Rhin dans le plus grand désordre. Turenne suivit l’armée prussienne et, malgré les neiges, les glaces et la rigueur du froid, il s’empara de toutes les places possédées en Westphalie par le grand électeur, qui fut réduit à demander la paix. Au mois de décembre 1674, le même Turenne, qui s’était retiré en Lorraine devant l’armée du duc de Bournonville, se mit en marche en longeant le revers occidental des Vosges, tourna ces montagnes par la trouée de Belfort, battit l’ennemi le 29 décembre à Mulhouse et le 5 janvier à Turckheim ; il prit ses quartiers d’hiver dans l’Alsace victorieusement reconquise. Ce furent là des faits exceptionnels.
Les premières guerres de la Révolution dans lesquelles la nation française arrêta, par l’énergie de sa résistance, la marche des armées coalisées contre son indépendance, virent inaugurer un tout autre système. Dans l’acharnement de la lutte, on ne tint plus compte des saisons. Les troupes prirent cependant des quartiers d’hiver au mois de janvier 1793 et à la fin du mois de décembre 1795. Napoléon fit peu de campagnes d’hiver : 1806-1807, 1812 et 1814. Nous avons eu depuis lors la guerre de Crimée en 1854 et 1855 et le funeste hiver de 1870-71.
Plusieurs épisodes des campagnes d’hiver sont restés célèbres dans l’histoire, tels que la retraite de Prague sous les ordres du Maréchal de Belle-Isle en 1742. Le roi de Prusse Frédéric, précédemment allié à la France, ayant conclu la paix pour son propre compte avec l’impératrice Marie-Thérèse, l’armée française, qui s’était emparée un an auparavant de la capitale de la Bohême par escalade, s’y trouvait bloquée par les troupes impériales et menacée de subir une capitulation honteuse si elle ne se hâtait d’en sortir. Le maréchal de Belle-Isle reçut du roi Louis XV l’ordre de ramener au plus vite cette armée en Bavière. Le maréchal organisa avec le plus grand soin sa colonne de route, laissa dans Prague, pour retenir l’ennemi sous les murs de cette ville, l’illustre Chevert avec les blessés et les malades, puis il sortit dans la nuit du 16 au 17 décembre avec 11,000 hommes d’infanterie, 3,000 de cavalerie, 30 pièces de campagne avec leurs caissons et chariots, 300 voitures d’équipages et 6,000 mulets portant les vivres et les fourrages. Il traversa sans encombre la plaine qui entoure Prague, mais une fois sa marche dévoilée à l’ennemi, la retraite dans les montagnes présenta les plus grandes difficultés. Il fallut, sous peine d’être devancé par les troupes qui s’étaient lancées à la poursuite de la petite armée française, quitter les routes frayées, brûler la plus grande partie des voitures et des approvisionnements et se jeter par la voie la plus courte à travers bois, dans des sentiers impraticables où l’on ne pouvait s’ouvrir un passage qu’à coups de hache.
La première marche fut de près de vingt-quatre heures, suivies de quelques heures à peine de repos. Il fallait, racontèrent les acteurs de cette lugubre scène, se lever pendant la nuit pour marcher sur la neige glacée, puis quand le soleil paraissait, la neige fondue formait comme un miroir de verglas recouvert d’un épais brouillard. C’est seulement après cinq jours de souffrances que l’armée arriva en vue de la plaine d’Egra, ou l’on dut descendre à travers la neige par des pentes à pic bordées de précipices. La moitié de l’armée était malade plus de mille soldats étaient restés morts sur la neige parmi les autres, un grand nombre périrent ou restèrent, les uns aveugles, les autres estropiés. Mais l’honneur était sauf et le maréchal de Belle-Isle ramenait tous ses canons.
Sous la République, la campagne d’hiver la plus remarquable fut celle de 1794-1795, pendant laquelle les armées n’eurent pas un instant de trêve. L’hiver fut un des plus rigoureux du dix-huitième siècle il y eut soixante-quatre jours de gelée et le thermomètre descendit à Paris jusqu’à -23°. Le Rhin fut pris de manière à supporter le passage des plus lourdes voitures et des convois d’artillerie. L’armée du Rhin, qui bordait le fleuve depuis Huningue jusqu’à Mannheim, ne pouvait suffire à se garder contre les incursions de l’ennemi les troupes qui bloquaient Mayence eurent à souffrir tous les maux imaginables. Jusqu’à la fin de janvier, elles furent logées dans des trous creusés en terre et recouverts de planches elles furent, pour la fin de l’hiver, installées dans des baraques en bois. Les moyens de transport manquèrent pour amener les subsistances, tous les chevaux employés à ces transports ayant successivement péri et l’artillerie n’ayant plus même d’attelages pour traîner ses pièces. Les soldats maraudaient au loin pour trouver de quoi se nourrir, mais rapportaient avec la plus grande peine un peu de bois pour se chauffer.
Le maréchal Gouvion Saint-Cyr, qui avait assisté à ce blocus, en a laissé, dans ses Mémoires, un tableau saisissant « Dans le courant d’une guerre qui a duré un quart de siècle, dit-il, j’ai eu souvent occasion de voir nos troupes souffrir de grandes privations, mais, si elles ont été aussi pénibles, elles n’ont jamais eu la même durée. L’armée, devant Mayence, a souffert sans murmurer, avec une constance héroïque, tous les genres de privations, pendant huit mois consécutifs. J’ai vu, au printemps, une compagnie de la 11e légère réduite à un seul homme en état de faire le service. »
Ces mêmes rigueurs de l’hiver, si pénibles à supporter pour l’armée du Rhin, firent le succès des opérations de l’armée du Nord et assurèrent la conquête de la Hollande. Toutes les rivières, tous les canaux, toutes les inondations étaient couverts d’une couche épaisse de glace. Aucun obstacle ne s’opposait à la marche de l’armée. Le Wahal fut franchi le 9 et le 10 janvier ; l’armés anglo-hollandaise se retira derrière le Leck et les troupes de Pichegru occupèrent la ligne de la Linge. Toutefois, le dégel parut commencer le 12 janvier ; la communication allait être interrompue entre les troupes qui avaient franchi
le Wahal et celles qui restaient sur la rive gauche, mais ce ne fut là qu’un accroc passager : le froid reprit le 14 janvier avec plus d’intensité. Toutes les places de la Hollande, Gorcum, Utrecht, Arnheim, Amersfoort, furent successivement occupées. Pichegru, commandant en chef de l’armée du Nord, fit son entrée dans Amsterdam le 20 janvier ; d’autres divisions s’étaient aventurées sur le Bies-Boch gelé et s’emparèrent de Gertruydenberg et de Dordrecht. Des colonnes de hussards et d’artillerie légère traversèrent au galop le Texel, recouvert d’une couche de glace de 40 centimètres d’épaisseur, arrivèrent jusqu’auprès des vaisseaux hollandais prisonniers dans les glaces et s’en rendirent maîtres.
Les Etats particuliers de Zélande conclurent avec le général Michaud une capitulation aux termes de laquelle cette province fut également occupée par les troupes françaises. Nos soldats, infatigables, franchirent l’Yssel et prirent possession des provinces de Groningue et de Frise. La conquête était complète, mais les soldats de l’armée du Nord l’avaient achetée au prix de cruelles souffrances, en donnant à l’Europe les preuves de la plus admirable discipline. Mal couverts de vêtements en lambeaux, les pieds enveloppés de chiffons en guise de souliers, les troupes qui firent leur entrée dans Amsterdam attendirent patiemment l’arme au pied, dans un ordre parfait, qu’il fût pourvu à leur logement et à leur nourriture.
Dans la campagne d’hiver de 1800 la bataille de Hohenlinden se livra le 3 décembre sous la neige et sur la neige ; mais l’opération la plus remarquable de cet hiver, au point de vue qui nous occupe, fut le passage du Splugen par Macdonald, avec l’armée des Grisons pour descendre dans la Valteline.
Le général Verrières, avec l’artillerie légère et trois compagnies de sapeurs, arriva le 24 novembre à Tusis, au pied des glaciers qu’il fallait franchir, et partit immédiatement pour le village de Splugen où il fut rejoint par la cavalerie, composée des 10e dragons, 1er hussards et 12e chasseurs, sous les ordres du général Laboissière. Cette colonne se mit en route le lendemain, 27, dans un nuage de neige et de glace pulvérisée. Une avalanche emporta trente dragons qui suivaient immédiatement les sapeurs et qui furent presque tous broyés contre les rochers ou ensevelis sous les neiges. Le général Laboissière, accablé de fatigue et glacé, fut transporté presque mourant jusqu’à l’hospice, où on le rappela à la vie. Un ouragan qui dura trois jours fit disparaître toute trace du sentier. Macdonald était arrivé à Splugen ; il donna l’ordre de tenter le passage à tout prix. On ouvrit un sentier en faisant fouler la neige par quatre bœufs que conduisaient les meilleurs guides du pays et que suivaient 40 paysans travailleurs. Une compagnie de sapeurs perfectionnait la tranchée, qu’aplanissaient et affermissaient deux compagnies d’infanterie. Venait ensuite une compagnie de dragons et le convoi d’artillerie. Trois colonnes passèrent ainsi, les 1er, 2 et 3 décembre, mais quand le général Macdonald voulut se mettre en marche avec la quatrième colonne, une nouvelle tempête s’éleva; tous les jalons laissés par l’avant-garde disparurent. Les neiges étaient tellement amoncelées entre les glaciers que les guides refusèrent de s’y aventurer. Macdonald se mit à la tête des grenadiers, ramena les guides et les travailleurs sur la trace, et, sondant le premier, il leur fit percer ces murailles de neige. Plus d’un y resta enseveli. Souvent une planche étroite, jetée en travers de gouffres d’une profondeur effrayante, dut servir de passage à toute la colonne.
Tous les obstacles furent surmontés survint une troisième tourmente qui barra la route à la division Vandamme : la même énergie vint à bout des mômes difficultés, et enfin, le 6 décembre, toute l’armée se trouvait dans la vallée de l’Adda, descendant vers le lac de Côme. La dernière journée seule avait coûté à la division Vandamme cent hommes perdus dans les neiges, tombés dans les précipices ou gelés dans la marche.
La campagne d’hiver de 1806-1807 est restée célèbre par les difficultés qu’opposèrent à la marche de la Grande Armée les boues de la Pologne. Napoléon dut s’arrêter et prendre ses quartiers d’hiver dans les premiers jours du mois de janvier 1807 il en fut arraché par une attaque subite de l’armée russe, et c’est encore sous la neige qui tombait du ciel et sur la neige qui couvrait le sol que fut livrée la bataille d’Eylau les troupes y souffrirent beaucoup du froid. Mais rien n’atteignit jamais les horreurs de la retraite de Russie dans la fatale guerre de 1812. L’histoire de cette retraite peut se partager en trois périodes distinctes 1° de Moscou à la Bérésina 2° le passage de la Bérésina 3° de la Bérésina au Niémen.
Pendant la première période commencée le 26 octobre, c’est surtout la neige et le manque de vivres qui firent souffrir l’armée le temps fut d’abord assez doux ; il devint brusquement froid le 7 novembre ; la neige tomba ce jour-là en abondance. L’arrière-garde, commandée par le maréchal Ney, ne put, en avant de Dorogobuge où elle se trouvait, allumer de feu tant le vent était violent. Alors un hiver précoce sévit dans toute sa rigueur. Les hommes qui avaient résisté au froid et à la fatigue, dit le duc de Fezensac dans ses « Souvenirs militaires », succombaient aux tourments de la faim : les uns avaient eu les membres gelés et mouraient étendus sur la neige ; d’autres s’endormaient dans les villages et étaient consumés par les flammes que leurs compagnons avaient allumées. Le 13 novembre, l’arrière-garde arriva à Smolensk, après une marche de sept heures sur le verglas le froid avait été si rigoureux et le vent si violent que, dans les haltes, on ne pouvait rester en place. Plusieurs soldats moururent de froid au bivouac.
Il y eut à ce moment une légère détente dans la température elle n’eut d’autre effet que de rompre les glaces du Dnieper et de la Bérésina pour empêcher le passage de l’armée. Les horreurs sublimes du passage de la Berésina sont encore plus connues que les détails de la retraite. Nombre de soldats et de malheureux fugitifs qui suivaient l’armée y trouvèrent une horrible mort. Ceux qui ne parvenaient pas à percer la foule qui obstruait l’entrée des ponts voulurent se jeter à l’eau, dans l’espoir de gagner plus vite la rive opposée. Ils furent saisis par l’eau glacée et périrent suspendus entre les glaçons. Les héroïques pontonniers qui se plongèrent dans l’eau pour rétablir les ponts effondrés moururent presque tous, et leur illustre chef Eblé y prit le germe de la maladie qui devait l’enlever un mois plus tard.
Après le passage de la Bérésina, le froid sévit avec une rigueur inouïe ; le 6 décembre, au départ de Molodeczoo, le thermomètre descendit à 38 degrés au-dessous de zéro. La désorganisation de l’armée fut complète. « Quiconque ne l’a pas vu, dit le général Curely, ne peut s’en faire une idée depuis le matin, vers les dix heures, jusque vers trois ou quatre heures du soir elle formait une colonne de sept à dix lieues de longueur sur toute la largeur d’une chaussée ordinaire. Vers les trois ou quatre heures de l’après-midi, elle disparaissait ; chaque individu quittant la grande route pour prendre des chemins de traverse conduisant à des villages plus ou moins éloignés sur la droite ou sur la gauche, s’y couchait et vivait comme il pouvait. Aussitôt que l’arrière-garde voyait l’armée se disséminer, elle faisait halte et prenait position pour empêcher autant que possible l’ennemi d’aller troubler le repos de ces malheureux. »
Trois armées russes escortaient ces tristes débris ; l’armée de Moldavie les suivait sur la même route, l’armée du Nord les flanquait à droite, l’armée principale, commandée par Kutusof, marchait sur leur flanc gauche. Et quelles souffrances ! « On pouvait à peine, dit le docteur Larrey, se tenir debout, et celui qui perdait l’équilibre tombait frappé d’une stupeur glaciale et mortelle. » Malheur à celui qui se laissait gagner par le sommeil, quelques minutes suffisaient pour le geler entièrement, et il restait mort à la place où il s’était endormi. « Des malheureux, dit Curely, la tête égarée par la faim et la souffrance du froid apercevaient un feu à trente ou quarante pas : ils s’arrêtaient, étendaient la main pour se chauffer comme s’ils eussent été près du feu, et tout à coup, tombaient morts. » Quant au bilan de la retraite, le voici : les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e corps, la garde impériale et les quatre corps de cavalerie étaient entrés en Russie à l’effectif total de 430,000 hommes. Sur ce nombre, 10,000 à peine, presque tous malades et éclopés, repassèrent la Vistule au retour.
En arrivant à Marienbourg, le 3e corps, qui lors de la revue passée au départ de Moscou comptait encore 10,000 hommes, était réduit à 130 hommes, commandés par le colonel de Fezensac en tête de ces 130 hommes marchait un tambour du 24e, seul restant des tambours et des musiciens du corps d’armée. Le 4e de ligne, régiment du colonel de Fezensac, n’avait plus que 32 hommes.
Les souffrances endurées par nos soldats pendant les longues nuits du siège de Sébastopol, celles de nos armées de la défense nationale dans le cruel hiver de 1870-1871 sont encore présentes à la mémoire de tous. On se rappelle moins le désastre éprouvé le 3 janvier 1846 dans les défilés du Djebel-ben-Taleb (province de Constantine) par la colonne du général Levasseur. Assaillie tout à coup par un ouragan glacial, accompagné d’une neige très épaisse que chassait un vent des plus violents, cette colonne se dispersa : les hommes marchaient comme au hasard et s’égarèrent de tous côtés. Sur 2,800 hommes, deux ou trois cents à peine arrivèrent à Sétif le 4 au soir : les autres rentrèrent les jours suivants, un grand nombre avaient été recueillis et soignés par les Arabes. La perte réelle monta à 208 hommes ayant péri par l’action immédiate du froid. 500 furent atteints de congélation ; chiffres énormes eu égard à la température qui n’était que de 2 degrés au-dessous de zéro. On attribue ce fait à l’abondance de la neige, à l’humidité et à la violence des vents.
Que conclure de tout cela ? Que les rigueurs de l’hiver ajoutent aux maux ordinaires de la guerre un surcroît d’horreur qui dépasserait l’imagination humaine, si nous ne nous en faisions idée d’après des exemples tels que celui de la campagne de Russie. Il est cependant peu probable qu’à l’avenir les nations engagées dans une lutte à mort reculent devant la rigueur des saisons. Il faut donc que tout dans nos armées soit organisé en vue des prévisions les plus terribles.
L’expérience est là pour nous montrer que le froid éclate souvent à l’improviste, comme il le fit pendant la retraite de Moscou.
Général THOUMAS.
Source : Le Temps – Supplément au journal – La vie militaire – 29 janvier 1891
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k232816r.image
Quelques apports bibliographiques :
Histoire des quatre dernières campagnes du maréchal de Turenne en 1672, 1673, 1674 et 1675, enrichie de cartes et de plans topographiques, dédiée et présentée au roi par M. le chevalier de Beaurain – 1782
http://books.google.fr/books?id=zYfVbZKUpFwC&hl=fr&pg=PP9#v=onepage&q&f=false
Hiver 1870-1871
http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1870-1879
http://www.meteo-paris.com/chronique/?d=1870-1879
http://www.meteo-paris.com/almanach
Nouveau Dictionnaire Historique ; Ou Histoire Abrégée De tous les Hommes qui se sont fait un nom par des Talens, des Vertus, des Forfaits, des Erreurs – Louis Mayeul Chaudon – 1789
Retraite de Prague en 1742
http://www.1789-1815.com/1742.htm
Le Maréchal de Belle-Isle, Charles-Louis-Auguste Foucquet, comte de Belle-Isle, voir page 694 la retraite de Prague :
http://books.google.fr/books?id=JcJMAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le service de santé pendant la campagne de Bohême (1742-1743) - Médecin Colonel des Cilleuls, in Revue du Service de santé militaire, 1939
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1946_num_34_116_10899_t1_0103_0000_1
France militaire : histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833 – Abel Hugo – 1836
Page 160 : 1800-1801 – Italie – Campagne d’hiver – Passage du Splugen – Bataille de Pozzolo
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k28954q/f168
Souvenirs militaires de 1804 à 1814 (4e édition) par M. le duc de Fezensac
Campagne de Russie en 1812, page 217 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2014709/f215.image
Tourmente de neige dans les défilés du Djebel-ben-Taleb le 3 janvier 1846
Historique du 3e régiment de tirailleurs algériens – Lucien Darier-Chatelain
Pages 40, 41
http://www.archive.org/details/historiqueduerg00darigoog
Les mémoires du Marquis de Laurent Gouvion Saint-Cyr :
Dont la campagne de 1794 sur le Rhin à la page 150 :
« l’hiver terrible, le plus rigoureux du siècle », « le Rhin gela au point de pouvoir porter les plus lourdes voitures ; il n’y avait par conséquent plus de barrières entres les troupes qui défendaient les bords du fleuve depuis Mayence jusqu’à Basle et l’ennemi, à qui il était facile de se porter sur nos derrières en forçant ce mince cordon quelque part ; ce qui aurait anéanti peut-être une armée aussi affaiblie que l’était celle devant Mayence».
http://books.google.fr/books?id=pQwO4O_33OUC&hl=fr&pg=PR4#v=onepage&q&f=false
Ouvrage récent sur l’armée et la météo :
PAGNEY Pierre (2008) – Le climat, la bataille et la guerre : des conflits limités aux conflits planétaires. Paris, L’Harmattan, 314 p.
http://www.stratisc.org/Lettre%2019.pdf
http://www.erudit.org/revue/cgq/2009/v53/n148/038153ar.pdf
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=HER_140_0065
Un article qui date de 1921/1922 paru dans « Mémoires de la Société d’agriculture, sciences, belles-lettres et arts d’Orléans » dont l’auteur est l’Abbé Frédéric Weill, professeur à l’école Sainte-Croix, 19 rue du Colombier, Orléans.
Un service scientifique aux armées pendant la guerre – La météorologie – Par M. L’Abbé Weill.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5419018q/f77.langFR