ALPHONSE FARAULT (1862-1937)

ALPHONSE FARAULT (1862-1937)


Natif de Vouillé, près de Niort, Alphonse Farault entra à la bibliothèque municipale de Niort en 1889 et en fut le conservateur en 1925.
Il fut membre de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres dont il fut le secrétaire.
Il fut un des plus proches collaborateur de Henri et Léon Clouzot, libraire-éditeur à Niort.
Sous le pseudonyme de Francet, il fut un de nos meilleurs écrivains patoisants.
Il est l’auteur avec Henri Clouzot d’un dictionnaire topographique et historique sur Niort.

Biographie et bibliographie de Alphonse Farault

Le 4 décembre 1929, la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres décernait à Alphonse Farault, bibliothécaire de la ville et secrétaire de la Société, le prix Guillemet, destiné, selon la volonté de son fondateur, à récompenser un membre de la Société « qui se sera distingué par l’assiduité de sa collaboration et dont l’activité personnelle aura concouru au progrès des études locales ».

A cette occasion, M. Gaston Giraudias, président, rappela en quelques mots heureux les titres du premier titulaire du prix. J’emprunte au procès-verbal de la séance du 4 décembre le résumé de son allocution :

« M. Giraudias fait ressortir les services rendus depuis de longues années à la Société par M. Farault qui, avec un dévouement inlassable, s’est donné aux tâches ingrates et nécessaires qu’impose le secrétariat. Il rend hommage à l’érudit et au travailleur qui a su mettre au jour bien des documents inédits, qui a écrit de nombreux articles ou études dispersées dans les revues et journaux de la région, notamment sur la bibliographie des principaux érudits poitevins et à qui l’on doit, en collaboration avec M. H. Clouzot, un dictionnaire topographique de Niort et de sa banlieue qui va paraître prochainement dans les Mémoires de la Société. M. Giraudias signale enfin que M. Farault est un des meilleurs écrivains patoisants, auteur, sous le pseudonyme de Francet, de divers livres ou brochures en patois poitevin. »

Il y aurait peu de choses à ajouter à cet exposé sobre et précis des états de services d’Alphonse Farault, si l’on n’éprouvait pas toujours le besoin d’ajouter quelque chose, par exemple des détails biographiques qui seront nécessairement succincts : la vie de l’homme modeste et dévoué, appliqué à d’humbles tâches, que fut l’ancien conservateur de la bibliothèque de Niort, n’offre point matière à d’amples développements, et les seuls points où un biographe peut s’arrêter sont marqués par ses travaux.

Alphonse Farault naquit à Vouillé, près de Niort, le 13 octobre 1862. Jusqu’à quatorze ans, il fréquente l’école communale de son village; à quatorze ans, il entre comme apprenti à la librairie Léon Clouzot, l’homme le plus versé qui fût aux questions de la bibliographie poitevine, et qui avait pour ainsi dire deviné l’importance documentaire — et commerciale — des publications relatives à l’histoire du Poitou.

Le jeune commis était à bonne école. Comme il n’avait pas seulement l’ambition de devenir un parfait libraire, et qu’il avait le goût des livres, il voulut poursuivre des études trop tôt interrompues. Il eut la chance de rencontrer le maître qui pouvait le mieux le guider : l’abbé Alfred Largeault. Mais le travail absorbant du magasin — à cette époque, il n’était point question des quarante heures — ni les veilles de l’étudiant ne lui faisaient point oublier son village, les récits de la veillée, et ce langage savoureux des conteuses qui avait été le sien, et dont il retrouvait des bribes aux pages des vieux livres.

C’était le moment où un renouveau de curiosité paraissait aller vers le patois. Favre réimprimait la Mizaille à Tauni, la Gente Poetevin’rie ; les Lacuve, les Favraud, publiaient en patois poitevin de purs chefs-d’oeuvre.

Alphonse Farault veut, à son tour, mettre à l’honneur cette langue dont il se sent capable de faire valoir, tout comme un autre, la beauté secrète. Il a vingt ans, la belle confiance de la jeunesse, et la plume lui démange aux doigts. Il écrit un article en patois. Il le porte à Favre, juge tout désigné par sa science des parlers poitevins ; et Favre insère l’article dans la Revue de l’Ouest. Et pour mieux marquer sa satisfaction, il fait hommage au jeune auteur de son Dictionnaire du patois poitevin et de ses autres publications patoises.

Voilà, d’un homme aussi versé aux écritures poitevines, un encouragement précieux. Favre ne borne pas sa sollicitude à ce don de livres : il publie à ses frais une brochure que Farault a écrite à la caserne : Les Courses de chevaux dans la prairie de Naurein à Niort ; il fait mieux encore, il édite, toujours à ses frais, un volume de deux cent cinquante pages : L’ « Histoire dos quate faits Aymein, très noblles, et très vaillonts, les meillous chevalaïes de lou temps, racontaïe tout dau long en beâ leingage potevin, par Francet ».

Il ne faut point s’étonner de voir traduire en patois un roman de chevalerie. Il y a moins d’un siècle, Les Quatre Fils Aymon faisaient partie, avec La Belle Maguelonne ou  Geneviève de Brabant, de la bibliothèque que tout campagnard conservait sur la tablette de la cheminée ou dans la « tirette » de la table à manger. On lisait ces livres aux veillées; on admirait les exploits des cinq chevaliers qui mirent plus d’une fois en échec la puissance de Charlemagne. N’y avait-il pas là comme un revanche du faible contre le fort ? Les quatre fils Aymon et leur cousin Maugis étaient si populaires dans notre pays que leur histoire servait de livre de lecture dans les écoles primaires du département, et M. Dauthuile nous apprend que lorsque, vers 1848, le livre fut interdit comme livre de lecture courante, « les parents, qui trouvaient ces légendes amusantes, s’obstinaient à l’acheter à leurs enfants qui continuaient à l’apporter à l’école ». (L’Ecole primaire dans les Deux-Sèvres).

Outre cette traduction, Alphonse Farault a fait tirer à part de nombreuses fantaisies en patois qu’il donnait d’abord aux journaux locaux et qui se rapportaient le plus souvent à des actualités niortaises : l’inauguration de l’éclairage électrique à la gare de Niort, l’exposition de Niort en 1896, le salon de peinture en 1903, le passage du cirque Barnum à Niort, etc.

Le 1er avril 1889 il entrait à la bibliothèque de la ville comme bibliothécaire-adjoint. Il y travailla sous les ordres d’Eugène Chotard, auteur d’un catalogue de la bibliothèque poitevine, puis de Gustave Boissière, professeur en retraite, qui avait succédé à Chotard en 1912. Au vrai, en raison de l’âge des conservateurs en titre, Farault était seul chargé du service.

La compagnie des livres et peut-être l’exemple des chercheurs qui fréquentaient la bibliothèque et formaient à cette époque une belle équipe de savants, historiens, archéologues — il allait devenir leur collègue par son admission à la Société de Statistique, le 26 avril 1890 — parait avoir donné une orientation nouvelle à ses travaux.

Il n’abandonnera pas pour cela le patois, ni le personnage de Francet dont il a l’ait un paysan si authentique par le langage et le tour de son esprit ; mais son attention sera plutôt retenue désormais par la bibliographie et les recherches de l’érudition.

Avec une longue et prévoyante patience, il amasse les matériaux d’un ouvrage du plus haut intérêt pour les études locales : ces Bibliographies du département des Deux-Sèvres, éditées en 1931, et dont Henri Clouzot, qui les a préfacées, souligne très opportunément l’utilité. Après s’être étonné que tout n’ait pas été dit sur notre province par les nombreux auteurs qui se sont appliqués à en parler. Clouzot déclare qu’il croit avoir trouvé une des raisons, et non la moindre, de cette anomalie: « C’est que la grande majorité des chercheurs ignore absolument l’œuvre de ses devanciers ou de ses émules, et reprend inlassablement les mêmes questions avec les mêmes lacunes et les mêmes erreurs. Mais votre gerbe bibliographique, ajoute-t-il, s’adressant à Farault, est là, pour corriger, dans une certaine mesure, ces anciens errements. Je souhaite qu’on songe à la consulter, sans être tout à fait certain que mon vœu se réalisera. »

Dans cette préface encore, Henri Clouzot assure que Farault est un « impitoyable ramasseur ». Le mot est expressif. Farault aura été dans cette bibliothèque qui était devenue sa maison, une abeille butineuse. D’autres, de ce butin précieux, feront leur miel.

Combien de longues et patientes recherches ne lui a-t-il pas fallu pour mettre au point ces vingt-deux listes bibliographiques où rien n’est oublié, pas même le plus petit article de journal ! N’avoue-t-il pas lui-même que pour la « liste des ouvrages de Gelin, qui comprend 109 titres, sans parler des articles de journaux figurant chacun à sa place sous la rubrique convenable, il a dû dépouiller trente années du Mémorial des Deux-Sèvres !

Le résultat de cette application bénédictine, c’est un instrument de travail admirable, qui demeure malheureusement inachevé. L’intention de Farault, nettement marquée par la tomaison du volume, était de lui donner une suite. D’autres bibliographies avaient paru dans des publications savantes : elles n’ont pas été recueillies dans le tome I. Les circonstances, et peut-être le manque de temps et de santé, ne iui ont pas permis de faire paraître un second volume. Tous les amis des études locales souhaiteront que l’entreprise trouve un continuateur.

La même année, il publiait en collaboration avec Henri Clouzot et sous le patronage de la Société Historique : Niort et sa banlieue, répertoire complet des rues de Niort, avec leur histoire, leurs appellations successives, sinon depuis l’origine, du moins d’après les documents les plus anciens. Henri Clouzot a dit quelle fut la part de Farault dans cette collaboration. « Ce modèle des bibliothécaires n’a ménagé ni son temps ni ses peines pour mettre au net mes griffonnages, pour compléter mes indications, pour vérifier les points douteux, pour rédiger les articles indispensables oubliés ! En vérité, j’ai honte de l’ordre dans lequel figurent nos noms sur le titre. Le sien devait paraître le premier. »

A. Farault a encore dressé le catalogue, contenant cinq cent quarante-cinq titres différents, des publications éditées par Léon Clouzot de 1860 à 1905; et ce n’est pas seulement à l’activité d’un homme que ce travail minutieux rend hommage, c’est à l’activité intellectuelle de la région elle-même, à celle de ses savants modestes : brochures, cartes et plans, livres de toute sorte, poésies, ouvragés de sciences, revues historiques ou littéraires.

Pour cette tâche, il fallait encore un « ramasseur », comme il en fallait un pour dresser le Répertoire des dessins archéologiques légués par A. Bouneault à la bibliothèque municipale de Niort. Ce catalogue de 250 pages comprend la description sommaire de 2687 dessins qu’Arthur Bouneault avait recueillis dans le département des Deux-Sèvres et les départements voisins, « relevés de blasons, d’inscriptions, de détails architecturaux formant 28 cartons de planches dessinées à la main ». Alphonse Farault reçut au sujet de ce catalogue, les félicitations du ministre de l’Instruction publique.

Il écrivit en 1918, une histoire du Conseil des Prud’hommes, à l’occasion du centenaire de cette institution, créée par une ordonnance royale du 6 mai 1818. C’est un travail ordonné, complet et abondamment documenté.

Il faut mentionner encore le catalogue de l’Exposition rétrospective de Saint-Maixent en 1902, le Fief Barreau à Vouillé (Deux-Sèvres) et ses seigneurs, et le Maire de Bessines devant Napoléon 1er : une entrevue qui aurait pu inspirer quelque joyeux ironiste, et dont il fût parlé dans de nombreux journaux de l’époque.

Nommé conservateur de la bibliothèque en 1925, après un stage de trente-six ans, il allait, pour ses débuts, être chargé d’un travail important et délicat, le transfert, dans l’immeuble que la Ville venait de faire aménager, de 50.000 volumes, brochures ou dossiers composant la bibliothèque. Cinquante voyages du camion automobile de la ville furent nécessaires pour opérer le déménagement qui dura deux mois, du 12 janvier au 11 mars. Il fallait, en même temps que le transport des ouvrages, assurer leur classement et leur installation sur plusieurs kilomètres de rayonnage.

Ce gros travail terminé, avec l’aide de M. Hornec, aujourd’hui aide-bibliothécaire, Alphonse Farault entreprenait un catalogue sur fiches qui allait demander des années, et qu’il ne devait pas achever.

Depuis assez longtemps ses amis le voyaient décliner, La mémoire, cette mémoire qui faisait de lui le répertoire vivant de « sa » bibliothèque, l’abandonnait. La parole trébuchait sur des obstacles invisibles. Il dut abandonner, au courant de l’été de 1936, la maison à laquelle il avait consacré une partie de sa vie. Il survécut un peu plus d’un an à cette mort anticipée qu’était pour lui la retraite. Il mourut le 12 octobre 1937.

A la fin de l’article qu’il lui consacrait le lendemain (n° daté du 14 octobre) le Mémorial des Deux-Sèvres, rappelant qu’Alphonse Farault était officier de l’Instruction publique, regrettait qu’il n’eût pas obtenu une autre distinction, que ses travaux et ses longs services auraient amplement méritée. Il eut été, certes, très heureux d’avoir la croix, mais peut-être était-il trop modeste pour y songer. Sa meilleure récompense, et qui n’avait rien d’officiel il la trouvait dans la sympathie, dans l’amitié des clients de la bibliothèque et de ses collègues de la Société Historique.

Jacques RENAUD.

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Bibliographie des ouvrages publiés par Alphonse Farault

I. PATOIS

I. Les Courses de chevaues dons la praïe de Naurein à Niort (signé : Francet). — Niort, impr. de L. Favre (s. d.) In-8°, 8 p. (Extrait de la Revue de l’Ouest, 7 août 1883).

2. Ine neut de chaline ou Histouère de deux dénigeous de nics, par Francet. — Niô, L. Clouzot, 1884. In-8°, 7 p. (Extrait non spécifié de l’Echo des Deux-Sèvres, n° des 11 et 18 mai 1884).

3. A prepous de la guierre dau Tonkin, par Francet. — Niô, L. Clouzot, 1884. In-8°, 6 p. (Extrait non spécifié de l’Echo
des Deux-Sèvres, n 08 des 25 mai, 8 et 15 juin i884).

4. La Fâte dau i4 juillet i884 à Niô, par Francet. — Niô, L. Clouzot, 1884. In-8°, 6 p. (Extrait non spécifié de l’Echo des Deux-Sèvres, n° des 20 et 27 juillet 1884. La couverture imprimée sert de titre).

5. Les Courses de Niô dos 3 et 4 août 1884 dans la praie de Naurein, par Francet. — Niô, L. Clouzot, 1884. In-8°, 9 p. (Extrait non spécifié de l’Echo des Deux-Sèvres, n° des 10 et 17 août i884).

6. La Fâte-Ballade de Coulein dau 17 août 1884, par Francet. — Niô, L. Clouzot, 1884. In-8°, 14 p. (Extrait non spécifié de l’Echo des Deux-Sèvres, n° des 24, 31 août et 7 sept. 1884).

7. In p’tit voyage en chemin de farc. De Pré à Niô. — Niort, Typ. de L. Favre, i885. Petit in-8°, 8 p.

8. Histouère dos quate fails Aymein, très noblles et très vaillonts, les meillous chevalaies de lou temps, racontaie tout dau long en bea leingage potevin, par Francet. — Niort, Typ. Favre, 1885. In-8°, XI-246 p.

9. Lettre patoïse a Monsieur Boulineâ, fazou de parches à Niô (signé : Francet, 18 novembre 1888). — Saint-Maixent, impr. de Reversé (s. d.). In-8°, ip.

10. Le P’tit bounhoume Trinquet et sa bourrique, conte en patois poitevin (signé : Francet). — Niort, impr. de L. Favre, 1888. In-8°, 4 p., fig.

11. La mère Lusine et la grousse peirre dite de Chomp-Arnaie, légende potevine, par Francet (Alphonse Farault). — Niô, Clouzot, 1890. In-12, 21 p. (Extrait non spécifié du Mémorial des Deux-Sèvres, n° du 6 avril 1890).

12. La gare de Niô au jou d’aneut (12 octobre 1894). — Niort, impr. de T. Mercier, 1894. In-16, 8 p.

13. Lette dau p’tit Charlot Lariorte à sa m’man su la cavalcade de Niô. — Niort, impr. Th. Mercier, 1894. In-12, 8 p.

14. La ribote dos mossieus de l’espositian de Niô (ai mai 1896). — Niô, L. Clouzot, 1896. In-12, 12 p. (Extrait non spécifié du Mémorial des Deux-Sèvres, n° du 23 mai 1896)

15. Le Bourlot dos mossieus de l’espositian de Niô (29 juin 1896). — Niô, L. Clouzot, 1896. In-12, 8 p. (Extrait non spécifié du Mémorial des Deux-Sèvres, n° du 8 juillet 1896. La couverture imprimée sert de titre).

16..Visite à l’exposition de Niort, racontée en patois poitevin par Alphonse Farault (s. 1. n. d.). In-8°, paginé 422-427 (Extrait de La Tradition en Poitou et Charentes).

17. In chein gâté (récit en patois poitevin). — Niort, impr. Th. Mercier, 1897. In-16, 8 p.

18. In pésan chez Chauvinet. — Ligugé, impr. Saint-Martin, 1898. In-8°, paginé 429-437 (Extrait de la Tradition en Poitou et Charente).

19. Les Fâtes de Niô (21-23 mai 1899). — Niort, impr. Th. Mercier, 1899. In-12, 10 p.

20. Bourlot de la boutique à Mossieu Barré (2 décembre 1900). — Niort, impr. Th. Mercier, 1900. In-16, 8 p.

21. La Muce de Niô (4 juin 1900). — Niort, impr. Th. Mercier, 1900. In-16, 7 p.

22. A la feire à-Niô (7 mai 1902). Niort, impr. Th. Mercier, 1902. In-16, 8 p.

23. Le salon poitevin (3 mai- 7 juin 1903). — Niort, impr. Th. Mercier, 1903. In-16, 11 p. ,

24. Le Bourlot dos Canscrits de la cllasse de 1882 à Niô (17 octobre 1903). — Niort, impr. Th, Mercier, 1903. In-12, 11 p.

25. Lés Arabes à Niô (21-34 mai 1904). — Niort, impr. Th. Mercier, 1904. In-12, 11 p.

 

II. ETUDES LOCALES – COMMUNICATIONS DOCUMENTS

26. Le Maire de Bessines devant Napoléon 1er -  7 août 1808. — Saint-Maixent, impr. Ch. Reversé, 1896. In-8°, 12 p. (Extrait de la Revue poitevine et saintongeaise).

27. Note sur le régiment royal de Niort (1771). — Niort, G. Clouzot, 19o6..In-8°, 3 p. (Mémoires S. H., T. II, 378).

28. Le monument du voyageur René Caillié à Boké (1866) (Bulletin S. H., II, 75).

29. Marché passé par Anne Daymard, sous-prieure, mandataire de François Lopis de la Farre, abbé commendataire de l’abbaye royale de Saint-Liguaire, avec André Aimé et Philippe Couffeau, maçons, et Antoine Meresle, charpentier, pour diverses réparations à exécuter dans l’abbaye (3 août 1728) (Bulletin S. H., II, 85).

30. Les Archives du bureau intermédiaire de l’élection de Niort (1787-1790). Bulletin S. H., II, 214.

31. Convention passée entre Michel Aubry, marchand de poissons à Magné, et Michel Poisson, marchand à Saint-Maixent, pour le transport hebdomadaire de 4o livres de poissons à prendre à Magné pour les conduire à l’abbaye de Saint-Maixent (7 juin 1728). Bulletin S. H., II, 331.

32. Démission de Victor Landeau, exécuteur des sentences criminelles de Niort (26 juin 1781). Bulletin S. H., II, 4o4.

33. Bail à ferme des eaux et pêcheries de la Sèvre, dépendant de la seigneurie de Coulon, consenti par Joseph Berthelon de Montbrun à Pierre Aubry, Jacques Aimon, Etienne Rivet et Pierre Paris, pêcheurs à Magné (3 mars 1731). Bulletin S. H., II, 437.

34. Le Conseil de Prud’hommes de Niort (1818-1918), étude historique et documentaire. — Niort, au secrétariat du Conseil, 1920. In-8°, 172 p., planche. Mémoires S. H., T. XIV.

35. Réponse aux questions proposées par le Ministre de l’Intérieur, par lettre du 25 novembre 1811, relativement aux papeteries du département des Deux-Sèvres. Bulletin S. H., III, 170.

36. Bail à ferme des halles de la ville de Niort, consenti par Pierre Méric et Joseph Léger à René Galland (7 janvier 1734). Bulletin S. H., III, 282.

37. Prise de possession du prieuré de Saint-Jean-Baptiste de Mougon, ordre de Cluny, par Frédéric Constantin de la Tour d’Auvergne (17 sept. 1731). Bulletin S. H., IV, 129.

38. Convention intervenue entre René du Port, instructeur de la jeunesse à Saint-Maixent et Michel Martineau, demeurant à Niort, pour la mise en pension du mineur René Bordier (8 mai 1619). Bulletin S. H., IV, 132.

39. Assemblée des maistres cloutiers de la ville de Niort (17 sept. 1733). Bulletin S. H., IV, 283.

40. Le château de Coulonges-sur-l’Autize. Procuration de Mme Marie-Jeanne-Catherine de la Rochefoucauld (19 nov. 1735). Bulletin S. H., IV, 411.

41. Consentement de Jean Elies, seul et unique imprimeur-libraire de la ville de Niort, pour que son fils Jacques Elies des Aubiers lui succède (27 février 1734) – Bulletin S. H., IV, 415.

42. Le Fief Barreau à Vouillé (Deux-Sèvres) et ses seigneurs (1477-1640). Notes et documents. — Niort, impr. Saint-Denis, 1927. In-8°, 24 p. (Extrait du Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, année 1926).

43. Le Four banal et les droits nobles de foires à Mougon en 1736. Bulletin S. H., V, 51.

44. Vente d’un office de barbier-perruquier-étuviste à Niort, le i5 juin 1737. Bulletin S. H., V, 121.

45. Marché passé entre Philippe de Montault de Bénac, gouverneur des ville et château de Niort, et Jacques Pineton, marchand tapissier à Aubusson pour la fourniture d’un dais, 6 mars 1655, Bulletin S. H., V, 323.

46. L’aménagement de la Bibliothèque municipale à Niort dans son nouveau local (signé : Alphonse Farault). — Revue des Bibliothèques, 40e année, août-décembre 1930, n° 7-12, p. 388-391, avec 2 gravures.

47. Vente faite par Simon Guillaudeau, ancien conseiller du Roi et échevin de la Ville de Niort, d’une place située dite Ville, entre la rue Mère-Dieu et la rue Basse. Bulletin S. H., V, 485.

48. Niort et sa banlieue, par H. Clouzot et A. Farault. Dictionnaire topographique et historique avec plan du XIe au XVIIIe siècle, dessiné par P. Martinet. Niort, au siège de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1931.
In-8°, x-374 p. (Cet ouvrage constitue le volume XV des Mémoires de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 17e-27e années, 1921-1931.)

 

III. RÉPERTOIRES – CATALOGUES – BIBLIOGRAPHIE

49. Ville de Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Catalogue de l’Exposition rétrospective du Mobilier et du Costume poitevins, 30 sept. 1902, — Saint-Maixent, E. Payet, 1902. In-8°, 80 p.

50. Le Salon poitevin (3 mai – 7 juin 1903). — Niort, impr. de T. Mercier, 1903. In-12, 11 p.

51. Bibliographie des Livres, Revues et Périodiques édités par Léon Clouzot, précédée d’une préface par Maurice Tourneux. — Niort, G. Clouzot, libraire-éditeur, 1905. In-8°, x-164 pages, portrait.

52. Les Œuvres musicales, manuscrites et imprimées de Marie-Désiré Martin-Beaulieu, 1912. In-8°, 9 p. Bulletin S. H., 1913, p. 105.

53. Répertoire des dessins archéologiques légués par Arthur Bouneault à la Bibliothèque municipale de Niort. Mém. S. H., T. X, p. 201 et tiré à part. 1915. In-8°, XI-253 p., planches.

54. Bibliographie du département des Deux-Sèvres, Tome I. — Niort, impr. Poitevine, 1931. In-8°, XI-302 p., portraits.
(Ce volume, extrait de diverses revues savantes : Revue Poitevine et Saintongeaise, t. XI et XII ; Revue Poitevine et du Saumurois, 2e, 38, 4e années ; Revue d’Archéologie poitevine, t. I et II ; Mémoires de la Société historique et scientifique, t. XI et XII ; Bulletin de la Société historique et scientifique, t. II, III, IV et V, comprend 22 bibliographies
d’écrivains poitevins : L. J. Allard, Henri Beauchet-Filleau, Joseph Berthelé, Emile Breuillac, René Caillié, Léonce Cathelineau, Emile Corderoy-Dutiers, Paul Van der Cruyssen, Léo-Desaivre, Alphonse Fournier, Henri Gelin, Edouard Lacuve, Eugène Lasnonnier, Gustave Laurence, Bélisaire-Ledain, A. F. Lièvre, W. Norès, Léon Palustre, L. A. Rémondière, Alfred Richard, O. J. Richard, Camille de Saint-Marc.) .
Bibliographies publiées dans divers périodiques, mais non recueillies dans le précédent volume :

55. Alfred Monnet. Bulletin de la Société de Statistique, Sciences, Lettres et Arts du département des Deux-Sèvres, t. VII (1888-1890), p. 557-560.

56. Henri Proust. Revue Poitevine et Saintongeaise, t. X (1893), p. 428-431.

57. Edmond Roy. Revue Poitevine et des Confins de la Touraine et de l’Anjou, 13e année (1896), p. 187-188.

58. Emile Monnet. Ibid., p. 252, 253.

59. Gabriel Lévrier. Ibid., p. 341-343.

60. Paul Galteaux. Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, t. V (1926), p. 49, 50.

61. Le fonds Clouzot à la Bibliothèque municipale de Niort. Bulletin S. H., V, 261 et 367.

Source cette bio-biliographie :
Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres – Tome 7 – 1937 – 4e Trimestre

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NIORT ET SA BANLIEUE

DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE


H. CLOUZOT et A. FARAULT. Niort et sa banlieue, dictionnaire topographique et historique, avec plan du XVe au XVIIIe siècle dessiné par P. Martinet. Niort, au siège de la Société, 1931. Gr. in-8°, 372 pages, plan. (Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, Mémoires, 17e à 27e année, 1921-1932.)
H. Clouzot avait commencé en 1895 un dépouillement des imprimés et des manuscrits pour dresser un Dictionnaire des rues, places, monuments, maisons, lieux dits de Niort selon la méthode des Dictionnaires topographiques de la France; il avait mené à terme l’examen des imprimés, mais ses recherches tant dans les études notariales et les archives communales qu’aux Archives nationales et au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale n’étaient pas achevées, lorsque, après plusieurs arrêts, il dut interrompre définitivement son travail en 1905.
Il remit alors toutes ses fiches et ses copies de documents à M. Alphonse Farault, bibliothécaire de la ville de Niort. Celui-ci mit au net de nombreuses fiches, compléta la documentation, vérifia les points douteux et rédigea maint article laissé de côté. C’est le résultat de cette collaboration que la Société historique a publié.

Les rues, places et avenues sont classées à leur nom actuel, mais pour chacune sont indiquées ses appellations successives avec la mention de la source où elles sont puisées même méthode pour les monuments l’emplacement est indiqué avec un point d’interrogation s’il y a un doute. De plus, on trouvera à leur ordre toute une série de notices concernant les institutions, les corps constitués, les usages locaux de même, les auteurs ont cru bon d’annexer les lieux dits faisant partie du plus grand Niort, un astérisque les marque. Un plan dressé par H. Clouzot complète utilement le volume.

Ce Dictionnaire rendra les plus grands services aux historiens locaux il sera consulté également avec fruit par ceux qui s’occupent d’urbanisme, aussi faut-il savoir grand gré à ses auteurs pour la peine qu’ils ont dépensée à ce très long labeur. Leur travail ne sera pas perdu grâce à la Société qui l’a fait imprimer leur exemple pourra être donné à maints érudits locaux qui ne savent ou n’osent aborder des enquêtes de cette envergure.

Henri LEMAÎTRE.

D’après « Bibliothèque de l’École des Chartes – Tome 94 – janvier-juin 1933″

L’ouvrage de Clouzot et Farault est sur le site de la BNF :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208756r/f1

Remarque :
Geste-Edition propose le « dictionnaire des noms de rues de Niort », 2 volumes avec coffret.
Tome 1 : par H. Clouzot et A. Farault
Tome 2 : sous la direction de Daniel Courant. L’ouvrage fondamental et toujours nécessaire d’Henri Clouzot et d’Alphonse Farault publié en 1931 présentant l’historique de la création des noms de rues de Niort devait être augmenté par une nouvelle édition, prenant en compte les quatres communes de Saint-Liguaire, Saint-Florent, Sainte-Pezenne et Souché qui font partie depuis les années 1960 de la ville de Niort. C’est désormais chose faite avec le tome, 2 orchestré par Daniel Courant, réuni sous la forme de ce coffret prestige.
http://www.vivre-a-niort.com/fileadmin/fichiers/VAN/170/van170_histoire.pdf

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Alphonse Farault est originaire de Vouillé

Pierre Alphonse Farault
Né 13 octobre 1862 (Vouillé) – Fils de Jacques / Lévrier Julienne, dont mariage le 14 mai 1862 (Vouillé)

Lequel Jacques Farault époux de Julienne Lévrier est fils de Pierre Farault / Suzanne Morin, dont mariage le 18 octobre 1837 (Vouillé).

Lequel Pierre Farault époux de Suzanne Morin est fils de Jacques Farault / Françoise Moindron, dont mariage le 26 juin 1811 (Vouillé).

Lequel Jacques Farault époux de Françoise Moindron est fils de Jean Farault / Marie Blondeau, dont mariage le 19 juin 1781 (Vouillé)

Lequel Jean Farault époux de Marie Blondeau est fils de François Farault / Louise Vergnaux, dont mariage le 16 octobre 1741 (Fressines)

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Ouest Eclair le 22 avril 1936 : M. Farraud va prendre sa retraite

Ouest Eclair - 22 avril 1936 - M. Farault va prendre sa retraite

 

Ouest Eclair le 25 avril 1936 – Un vieux fonctionnaire qui s’en va :
- Photo de M. Alphonse Farraud, bibliothécaire depuis 48 ans et secrétaire du Conseil des Prud’hommes depuis 25 ans, qui va prendre sa retraite.

Ouest Eclair le 13 octobre 1937 : M. Alphonse FARAULT, conservateur honoraire de la bibliothèque est décédé

 

Ouest Eclair le 15 octobre 1937 : Obsèques de M. Alphonse Farault

 

 

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