SAINT GÉNÉROUX

Saint Généroux

Histoire générale, civile, religieuse et littéraire du Poitou (1885) – Auber Charles Auguste
Volume 1 – page 374 du livre / 422 du pdf

Saint Généroux était Romain de naissance. On ignore quels motifs lui firent abandonner l’Italie, sinon qu’il voulut par amour pour la solitude aller chercher ailleurs un repos dont ne jouissait point sa patrie, ruinée par les invasions des Barbares. La réputation de saint Hilaire, celle du disciple qui s’était sanctifié à Ansion l’attirèrent dans le Poitou, et il y vint se ranger parmi les heureux compagnons de Léonégisile, autre étranger qu’avait attiré là un sincère désir de la perfection évangélique. C’est guidé par ce pieux directeur que Généroux prit l’habit religieux.
Léonégisile étant mort, sa communauté confia à saint Généroux la continuation de sa tâche, que celui-ci remplit avec autant de prudence que de zèle. C’est sous son abbatiat que furent admis à Ansion Paterne et Scubilion qui commencèrent à s’y sanctifier comme nous allons le voir. Dans un village voisin de l’abbaye, Généroux avait fondé un prieuré dont l’église devint paroissiale, et qui reçut son nom après sa mort, laquelle précéda de beaucoup, quoi qu’en en ait dit, la fin du VIe siècle. C’est là que reposa son corps, jusqu’à ce qu’on le vit profané et perdu par la guerre ou l’impiété qui dépouillèrent l’église et dispersèrent son mobilier et ses reliques.

Note 31 page 415 du livre (463 du pdf) :
Le droit de présentation à ce prieuré appartenait à l’Abbé de Saint Jouin, et le roi, depuis le concordat de 1516, conférait le bénéfice. (Pouillé de Poitiers, 1782).
Son église, qui était fortifiée, fut la seule qui échappa dans ce pays aux ravages des Normands, contre lesquels les habitants du bourg se défendirent avec autant de succès que de courage.

Congrès archéologique de France : Séances générales tenues à Poitiers en 1903 par la Société française pour la conservation des monuments historiques
Auteur : Société française d’archéologie

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k356729
page 73 du livre ou 162 du pdf

Saint-Généroux

Suivant une tradition, un religieux de Saint-Jouin, du nom de Généroux, aurait quitté son monastère et se serait réfugié dans une solitude aux bords du Thouet pour s’y livrer tout entier à la prière et à la méditation.
Sa vertu y attira des disciples, puis les miracles accomplis auprès de son tombeau groupèrent un certain nombre d’habitants. Telle serait l’origine du bourg.
Saint-Généroux possède une des plus anciennes et des plus curieuses églises de la France. Malgré quelques opinions discordantes, on la considèrent en partie comme un monument carlovingien. Sa construction, d’après les observations de M. J. Berthelé porte l’empreinte de deux époques principales. A la première reviennent les deux murs latéraux, le chevet et le mur intérieur, percé d’arcades, qui forme transept; à la seconde c’est à dire au commencement du XIe siècle, on doit attribuer les trois absides et des deux rangées de piles carrées qui forment les bas-côtés de la nef. Il n’est pas question ici des grandes arcades en arc brisé de la nef et de la façade, dont les dates sont très postérieures.
Lire la suite sur Gallica sachant que la source du document est :

Monuments religieux … des Deux-Sèvres, par Ch Arnauld
Notices sur l’église de Saint-Généroux, par J. Berthelé, dans le carnet d’un antiquaire poitevin, page 284 et collection Robuchon.

Remarque : à la suite de Saint-Généroux il y a :
Airvault = page 75 du livre / 165 du pdf
Avant Saint-Généroux il y a Saint-Jouin-de-Marnes page 70 du livre / 158 du pdf
Et Parthenay page 45 du livre / 118 du pdf

L’EGLISE DE SAINT-GENEROUX :

L’église de Saint Généroux serait la plus ancienne du Poitou d’après Charles Arnauld.
Source : Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres – (T4) 1839 – 1840
Page 175 du livre
l’église de Saint-Généroux avec celle de Tourtenay sont les seules qui possèdent des restes d’architectures antérieurs au Xe siècle.
Page 215 du livre

La personne qui a travaillé sur cette église (et autres églises du Poitou) est :
Joseph Berthelé (1858-1926), archiviste des départements des Deux-Sèvres de 1882 à 1892, directeur de la Revue poitevine et saintongeaise.
http://cths.fr/an/prosopo.php?id=1695
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1926_num_87_1_460527
Lequel Berthelé fit paraître deux ouvrages de première valeur :
« Recherches pour servir à l’histoire des art en Poitou (1889) »
« Carnet de voyage d’un antiquaire poitevin (1896) »

Bulletin de la Société de statistique des Deux-Sèvres – 1882-1884
Article de Joseph Berthelé : Archéologie du Moyen-Âge – page 62 à 76
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208700r/f62.image.r=generoux.langFR

Mais d’autres personnes se sont penchés sur l’histoire de nos monuments religieux, tels que Alfred Ramé, Bélisaire Ledain et même Prosper Mérimée !
La date de l’église de Saint-Généroux, Alfred Ramé
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208700r/f217.image.r=generoux.langFR

Trois églises antérieures au XIe siècle : Châtillon sur Thouet – Saint-Clémentin – Voultegon par Bélisaire Ledain
Bulletins de la Société des antiquaires de l’Ouest – 2e série – Tome 2 – 1880-1882
Pages 162 à 173
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65704q/f172

Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest – 3e Série – Tome XIV – 1937
Lettres de Prosper Mérimée aux Antiquaires de l’Ouest (début page 47 du livre / 54 du pdf)
Mérimée à Saint-Généroux :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56196455/f76.image.r=generoux.langFR
Page 72 du livre il est dit : Dom Fonteneau dit que St-Généroux est la plus ancienne église du Poitou après le temple St-Jean

voir aussi :
Prosper Mérimée – exposition organisée pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de sa naissance – 1953
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58393151/f101.image.r=generoux.langFR

et :
Notice historique et archéologique sur l’abbaye de Saint Jouin de Marnes – Bélisaire Ledain – 1884
sur Gallica

Pour l’église et sa restauration, voir
Travaux de Segretain, architecte (44 plan d’églises), 18. — Archives Départementales des Deux-Sèvres — Série 4N
Cependant Segretain a été pas mal critiqué pour avoir fait dit-on pas mal de dégâts …..

LE PONT DE SAINT-GENEROUX – XIIIe siècle

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 23 décembre 1926

http://le-cercle-histo.over-blog.fr/article-le-pont-de-saint-generoux-deux-sevres-70971189.html
http://fr.structurae.de/structures/data/photos.cfm?id=s0001951

Très peu d’informations trouvées sur le Net – Il existe une publication qui a été de courte durée vers 1937 :
Pays Thouarsais, janvier 1937 – Capitaine Marié – Le Pont de Saint-Généroux

Il y a un seul exemplaire de cette revue à la médiathèque de Thouars
A chercher dans les médiathèques ou les bouquinistes.

======================================================

HISTOIRE DU VILLAGE

L’ouvrage de référence sur Saint-Généroux (à part les ouvrages religieux) est :

Les Seigneurs de Saint-Généroux et d’Argentine, avec notice historique sur Irais, par Maurice Tuzelet – 126 pages – Imprimerie Cante, Parthenay, 1907
http://search.touzot.fr/tz-scripts/upload/2006810113617%5CAntiqouest.pdf

Quelles sont les sources de Tuzelet ? Ce doit être aux Archives de la vienne :
Archives
G. Debien , G. Ruhlmann , P. Leuilliot
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1950_num_5_4_1883
L’exemple des papiers Frères

Dans cet ouvrage on y apprend :

1332 - Peut-être que Guyart de Noirtaire, qui fut assassiné en 1332, était seigneur de Noirtaire en Saint-Généroux, mais nous n’avons trouvé aucun document pouvant nous confirmer dans cette opinion.
Cet assassinat avait été provoqué par Louis de Thouars et Jean de la Forest.
Ce dernier était écuyer, seigneur de Sainte Verge et probablement un des ancêtres d’Eustache de la Forest, femme de Maurice Cathus, seigneur des Granges

6 sept. 1383 – De Chausseroye fPayen), chevalier, seigneur d’Airvault, se maria à Marguerite de la Porte, dame du Breuil-de-Geay (près Saint-Varent).
A cette époque le Breuil de Saint-Généroux relevait de Moncontour et par conséquent du château de Saumur.
Payen servait dans les armées du roi et prit part à la Chevauchée de Bourbourg, le 6 septembre 1383. Il mourut la même année.

17 déc. 1449 - La châtellenie et seigneurie dite de Saint Généroux avaient probablement été créées au profit de Guillaume Gouffier, chevalier,
seigneur de Boisyet de Maulévrier, premier chambellan du roi qui reçut, le 17 décembre 1449, la seigneurie d’Oiron que Charles VII avait confisquée sur Jean de Xaincoings.
On avait créé en même temps une prévôté et on y avait installé des notaires

10 juil. 1488 – obtint de la générosité de son souverain certains objets sis à Saint-Généroux et qui avaient été confisqués sur messire Martin des Bretesches (alias Jousseaume), pour cause de forfaiture.
Il en rendit aveu à la châtellenie d’Airyault le 10 juillet 1488.
Un des ancêtres de Martin Jousseaume avait été seigneur de Launay et de Billazais (paroisse de Taizé) et portait de gueules à trois croix pattées d’hermine

1500 - Revenons maintenant au fief principal, qui va passer, par alliance, entre les mains des Chambret.
Cette famille habitait depuis longtemps les environs de Saint-Généroux.
Vers 1500, Pierre Esquot, marié à Jacquette Chambret, possédait des terres et un moulin à Saint-Généroux

3 oct. 1569 – La seule route importante passait à 3 kilomètres d’Irais, à Douron.
C’était l’avenue d’Airvault à Moncontour, qui fut ensanglantée à la bataille du 3 octobre 1569.
Le chemin de Saint-Généroux à Marnes et Poitiers passait près d’Irais. On suivait le chemin de Roche, on traversait Irais par la venelle du Mulon et on rejoignait la route au Busson.
Quant au chemin de Saint-Jouin à Saint-Généroux, sorte de sentier, il passait à Irais où il prenait le nom de chemin de ….

1638 - Brion (François), docteur en médecine, seigneur de la Fontaine et du fief et seigneurie de Noirtaire en Saint-Généroux.
Il portait d’argent au chevron rompu de gueules, accompagné en pointe d’un tourteau de même. Il épousa Marie de Poys et mourut à Thouars en 1638 …

1664 - C’est ainsi qu’en 1664, plus de trente habitants de la paroisse font leurs déclarations de biens à Artus Gouffier, duc de Rouannais, pair de France, baron de Gonnord,
Moncoritour et Cursay, seigneur d’Oiron, Saint-Généroux et autres lieux.
Ce sont Jacques Bâillon, charron; René Baudin, tisserand; Michel Bonneau, vigneron; François Freneau, boulanger; Pierre Reboutet, laboureur; Jean Barreau , laboureur; Pierre Hullin, laboureur; René Georget, laboureur ; Pierre ….

8 oct. 1667 - Tiercelin d’Appelvoisin (Charles), fils de Charles et de Catherine Dupré, seigneur marquis de la Roche-du-Maine, du Fou, Chistré, Thiors en Saint Généroux, la Loge Fougereuse, Pelvoizin, Candé et autres…
Il fut chevalier de l’ordre du roi et gentilhomme ordinaire de sa chambre.
Il fut maintenu noble le 8 octobre 1667 et portait, outre les armes des d’Appelvoisin, celles des Tiercelin consistant d’argent à deux tiercées d’azur, passées en sautoir, cantonnées de quatre ….

1680 - Frère (Renée) se maria à André de Savignac, sieur de Vieux-Fourneau, lequel en rendit l’aveu en 1680. Actes de l’Etat-Civil de Saint-Généroux.

1688 - Frère (Salomon), seigneur d’Argentine et de Boisvert, épousa Marie Berthelot, de Tessonnière, vers 1688. Toute sa famille était protestante et lui-même adjura à Saint-Généroux.

1704 - Il faut citer les frères Duplessis dont l’un, Jacques (1647-1725), sieur de la Rouille, marié à Marie Terrier, a une fille, Thérèse, qui épousa, en 1704, Jean Amillard,
sieur de Grand Pré et l’autre, Louis, sieur de la Barre, marié à Gilette Caniot, et qui alla plus tard habiter Saint-Généroux.
Notons également Louis Lecomte de Fonbouc et Fiacre Girard, sieur de la Croix, marié à Marie Carie

mars 1716 – D’Armagnac (Jean-Joseph) chevalier, comte d’Armagnac, seigneur de Salvert (près de Migné), Isoré, Pouligny, la Brosse-Moreau, Anguitard, Saint-Généroux…,
lieutenant général des maréchaux de France en Poitou. Il rendit aveu de ces diverses terres et seigneuries en mars 1716 à la Tour de Maubergeon et au château de Chatellerault

1763 - Ce ne fut qu’au milieu du siècle que Charles-Henri de Laspaix devint le véritable seigneur de Saint-Généroux, après Gabriel le Coigneux.
Nous le voyons, en 1763, recevoir des déclarations à cause de sa « châtellenie et prévôté, terre et seigneurie de Saint-Généroux.

1780 - Pendant tout le xvme siècle, Irais, Saint-Généroux, Noizé-les- Baillargeaux, Saint-Jouin, Borcq, Availles… font partie du doyenné de Thouars, qui comptait 60 paroisses. En 1780, Irais avait 350 communiants.

1780 - Les biens de la paroisse, contrairement à ce qui se passait dans les bourgs environnants tels que : Saint-Généroux et Borcq, n’étaient pas très nombreux, puisqu’ils ne s’élevaient qu’à quarante-six boisselées en 1780

1782 - Saint-Généroux qui personnifia admirablement la petite ville féodale, régentée par de nombreux seigneurs, eut une population qui s’accrut de siècle en siècle et qui égala presque celle de Saint-Jouin.
Mais à partir du XVIIe siècle elle diminua peu à peu en 1782 et nous n’y trouvons plus, d’après le Pouillé du diocèse de Poitiers, que 400 communiants.
La plus grande partie du bourg relevait de Moncontour où il y avait un sénéchal dépendant du château de Saumur

En 1790, Saint-Généroux, qui était demeuré pendant des siècles une petite enclave du duché d’Anjou, fut mise au rang de commune et fit partie du département des Deux-Sèvres.
Les Granges de St Généroux : Cette seigneurie, la plus importante de Saint-Généroux, relevait de la baronnie de Moncontour et par conséquent de l’Anjou.
Le seigneur de Moncontour devait ensuite en faire l’aveu, depuis la prise de Moncontour par Saint-Louis, au château de Saumur

1790 - C’est ainsi que le 9 brumaire 1790, on écrit de Parthenay à l’administration centrale des Deux-Sèvres, au sujet d’une attaque dirigée par les brigands contre Saint-Loup, Airvault…
pendant la nuit du 5 brumaire : a Vous avez été instruits par notre correspondance avec le département de l’excursion faite par les brigands sur le canton de Saint-Loup le 5 de ce mois, sur les six heures du soir

Autres familles associées à Saint-Généroux :

1375 - Cathus Hugues puis Jean – Seigneurs du Bois (Beauvoir sur Mer) et de Saint Généroux

En 1407, Hugues Catus, écuyer, seigneur de Saint-Généroux, à cause de Jehanne Jousseaume, sa femme, veuve de Jehan Jourdain, et comme ayant bail de Jehan Jourdain, fils du précédent …

On trouve aussi la trace d’un Pierre Vidard à St Généroux :
1563 - Pierre Vidard, conseiller au présidial, échevin depuis un mois, fut élu maire en 1563.
Il épousa Jacquette Bibard et est qualifié plus tard de seigneur de Saint-Généroux. Une lacune d’une certaine étendue, existant dans les registres et archives de la ville de cette époque, nous laisse dans l’ignorance des actes de sa mairie
Qui est ce Vidard ?
Conseiller et maire de Saint-Généroux en 1563, il mourut à Rouen en 1596 où il était député pour l’assemblée de notables.
Source : Histoire du Poitou par Thibaudeau – Tome VI – page 475 == livre pas trouvé

Mais on trouve cette famille sur :
Dictionnaire universel de la noblesse de France par Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles
http://books.google.fr/books?id=GIkGAAAAQAAJ&lpg=PA218&ots=F6jqiPuPqD&dq=%22Pierre%20Vidard%22%20generoux&pg=PA218#v=onepage&q&f=false

10 décembre 1642 – Contrat de mariage entre Gédéon de Brettes, seigneur de Cros, avec Claude Dreux, Fille de Simon Dreux et de feue Florence Vidart, sgr de Montrolet et de Saint-Généroux.
Contrat passé devant Ringuet et Lami, notaires à Montrollet

12 mai 1653 – Barthélemy Frère, seigneur de la Pommeraie et de Vairé, fit donation à René Frère, seigneur de Vairé, conseiller du roi en l’élection de Niort, de la seigneurie d’Argentières, paroisse de Saint-Généroux, par acte de Coudré, notaire à Saint-Maixent, le 12 mai 1653.
Source : Recherches complémentaires sur les familles Lévesque et Picoron de Saint-Maixent

1741 - Il est question de Charles Louis, baron de Saint Généroux qui décède à St Maixent en 1741
Bulletin de la Société des antiquaires de l’Ouest et des musées de Poitiers – 1907 – pas d’aperçu sur google livre
Lequel Charles Louis avait épousé Zélie Gilles de la Coudre. Sa belle-fille, de Saint-Généroux

27 janv. 1518 – à titre de preuve de la grande faveur dont jouissait la famille Gouffier sous le règne de François 1er, nous donnons le texte de lettres de Louise de Savoie à propos d’un aveu rendu le 27 janvier 1518 pour la châtellenie et prévôté de Saint-Généroux
source :
Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest – Volume 9 – 1887
Aperçu non disponible sur google livre

Jacques le Vieux, Chevalier, Seigneur de Monguimier à Saint-Généroux était marié à Jacqueline Garnier fille de Pierre Sgr., de la Brouardière de Fenery
Monguimier : moulin et gué sur le Thouet commune de Saint-Généroux – Monguimer, 1489 (arch. V. Ste Marth 160) – Moulin de Monguymer, 1556 (reg. insin. Thouars)
Monguimier : Hôtel de Monguimier, à Saint-Généroux, près le pont dudit Saint-Généroux, 1671 (arch. Deux-Sèvres) – Monguimier, 1657 (arch. Barre)
Source :
http://www.cc-parthenay.fr/parthenay/creparth/caliber-sainque/biblio/blasons-2.pdf

Guillaume de L’Esperonnière, marié à Jehanne de Sanzay (15 avril 1482, notaires Raillonet et Hamon à Bressuire), ont une fille Marie de L’Esperonnière qui fut unie par contrat du 28 mars 1510, reçu par d’Olivet, à Nicolas de Villeneuve, écuyer, seigneur de Laspais et de Saint-Généroux, fils de François de Villeneuve et de Marguerite Jousseaume.
Elle est inscrite au fol. 185 dudit rôle du ban et arrière-ban des Nobles d’Anjou en 1567, pour une contribution de 11 livres, 3 sols, 4 deniers comme dame de Bonnet et de Geay, paroisse de Saint-Généroux et de la Garenne.
Source (sur Gallica) :
Histoire généalogique de la maison de L’Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu’elle a possédées : Anjou, Poitou, Bretagne et Maine, 1156-1889, d’après les archives inédites du château de La Saulaye (Maine-et-Loire) – Théodore Courtaux – 1889

Saint-Généroux était une paroisse de la baronnie de Moncontour :
« Faits et anecdotes relatifs à l’histoire de Mirebeau, département de la Vienne » par Eugène Chevallier
Ouvrage sur Gallica – page 402

 

BLOG SUR SAINT-GENEROUX

Une personne prénommée Marion a créé un blog en 2008 sur Saint-Généroux, ce blog semble à l’abandon :

http://saintgeneroux.canalblog.com/archives/10__sources/index.html

Apparemment elle ne laisse pas de mail pour la joindre …. Mais elle laisse pas mal d’informations dont les sources seraient les habitants de Saint-Généroux

Il n’y a rien dans :
Société d’histoire et d’archéologie du pays thouarsais
http://www.shapt.fr/
http://cths.fr/an/societe.php?id=699

Article de la revue « Pays Thouarsais », avril 1937 — (revue qui semblerait avoir fait une courte parution en 1936 – 1937)
Bodin, le Fief d’Argentine à Saint-Généroux

Remarque : site qui utilise le Ledain (mais …. pas très au point)  :
http://www.cths.fr/topo/pagint/nomenclature.php?cid=56845&clettre=M&ccomdpt=&cpage=100

==================

La Société historique et Scientifique des Deux-Sèvres a publié des travaux sur Saint-Généroux :

http://www.deux-sevres.com/shsds/etudes%20table%20index%20htm.htm

Adjeu, voir Saint-Généroux., 402 ; 976

Argentine voir Saint-Généroux, 976.

Canton du Puits, commune de Saint-Généroux, 976.

Chambon de Breloux, commune, Saint-Généroux, 976.

– Saint-Généroux, 927 (en gras)

Pied-Fichet, Saint-Généroux, 1174, p. 145.

Saint-Généroux, aqueduc, 402 (en gras)

Sarcophages mérovingiens :
– Saint-Généroux, 936, p. 119;

Table des Matières des Bulletins et Mémoires de 1905 à 2005
http://www.deux-sevres.com/shsds/etudes%20table%20matiere%20htm.htm

TOME XI – BULLETIN 1961

497 CROZET (René), La restauration de l’église de Saint-Généroux. p. 539-550.
René Crozet. L’art roman en Poitou
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1950_num_36_128_3100_t1_0217_0000_2

René Crozet, Saintongeais, spécialiste de l’art roman, notamment en Poitou-Charentes

BULLETIN 1980 – TOME XIII

927 GERMOND (Georges), et FERNANDEZ (Lyne), Un cimetière mérovingien à Saint-Généroux. p. 309-329.

TOME VIII – BULLETIN 1949
402 [ROBERT], Notes sur deux aqueducs gallo-romains de la région d’Airvault. p. 390-398. Ill. , cartes.

BULLETIN TOME XV 1982
Congrès de Bressuire 1982
976 GERMOND (Georges), L’implantation humaine dans le quart Nord-Est du département des Deux-Sèvres aux premiers siècles de notre histoire. p. 171-252.

On retrouve bien à partir de la table des index (402, 976 et 927) les documents en question.

Dans le bulletin Tome XV – 1982
Congrès de Bressuire 1982
Georges Germond : l’implantation humaine dans le quart Nord-Est du département des Deux-Sèvres aux premiers siècles de notre histoire. (Page 171-252).

Source générale : Inventaire des travaux de la société
http://www.deux-sevres.com/shsds/etudes%20tables.htm

=====================================

Et si on s’intéresse aux auteurs on s’aperçoit que la plupart appartiennent à la :
« Société préhistorique française » dont on a la liste des bulletins sur persée :

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/bspf
Si on cherche Georges Germond, on trouve pas mal de travaux dans le 79 mais aussi dans le 86
Et on s’aperçoit que la région thouarsaise à été et est toujours un lieu où ils trouvent de la matière en ruines gallo-romaines.

Si on cherche les membres de la société (il y a des listes de membres) on trouve :
Compte rendu de la séance du 22 avril 1981
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1981_num_78_4_5305
Dont membres nouveaux : Champeme Louis

Lequel laisse ses coordonnées dans l’article :

Enceintes à fossés de barrage dans le bassin du Thouet (Deux-Sèvres) – Louis-Marie Champême – 1999
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1999_num_96_3_10975
Louis-Marie CHAMPÊME – 5, rue du Vieux-Pont, 79600 Saint-Généroux
Ce doit être le maire de Saint-Généroux

Autres articles de Louis-Marie CHAMPÊME (mais aussi de Michèle Champême) :
Un dépôt de l’Age du Bronze final à Tourtenay (Deux-Sèvres)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1998_num_95_2_10771

Les menhirs de la Veillerie, commune de Soutiers (Deux-Sèvres)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1997_num_94_1_10637

Le tumulus de la Motte des Justices à Thouars (Deux-Sèvres). Premiers sondages. Premiers résultats
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1994_num_91_6_9790
Georges Germond , Louis-Marie Champême , Michèle Champême , Lyne Fernandez

Eperon barré du Clos du logis à Saint-Généroux – Occupation du site et de ses abords
pas trouvé mais de de la Société préhistorique française

Louis-Marie CHAMPÊME fait aussi parti de l’Association des archéologues de Poitou-Charentes
http://aapcarcheo.free.fr/bulletins/AAPC29_2000_sommaire.pdf
http://aapcarcheo.free.fr/

On peut télécharger les bulletins :
http://aapcarcheo.free.fr/index.php?task=bulletins
Dans le bulletin de novembre 1969, n° 1 on a :
St Généroux : cimetière de la Combe — MM. GERMONT, de JUCLERES

Habitant St Généroux on a aussi :
Aigron Bernard membre de la Société préhistorique française depuis 1973
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1973_num_70_3_10246

La région d’Airvault (Deux-Sèvres) est particulièrement riche en ruines gallo-romain :
villas à Irais, à Taizé, à Glenay, Noizé, Auboué, Moire, Vernay, qui étaient alimentées en eau par l’aqueduc de Saint-Généroux, drainant les sources de Monteil. Un second aqueduc, dit d’Airvault, également sur la rive gauche du Thouet, amenait les eaux de la source de la Tonne, entre Airvault et La Guichardière, à une villa située près du château de Vernay. L’aqueduc n’était pas construit en béton, comme celui de Saint-Généroux, mais en pierre et brique.
(264) E. Robert, Bull. soc. hist, et scientif. Deux-Sèvres, VIII, 1949, p. 390-398.
Source :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galia_0016-4119_1950_num_8_1_1285

 

LE FIEF DE NOIRTERRE A SAINT-GENEROUX

Voir le Ledain – dictionnaire topographique des Deux-Sèvres, page 195 du livre / 236 du pdf
C’était une seigneurie qui appartenait en 1493 à Gilles Clérembault et par la suite à d’autres familles, source :
Mémoire de la Société des antiquaires de l’ouest – 1857 — page 264 du livre

http://books.google.com/books?id=CLIXAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA264#v=onepage&q&f=false
On parle aussi de St Généroux pages 180, 209, 254

Remarque : important travail sur Airvault :
Pages 177 à 369 = Recherches sur Airvau, son château et son abbaye – Beauchet Filleau

La famille Clérembault est étudiée dans :
Revue du Bas-Poitou (1888), volume 4, que l’on trouve sur archive.org :
Palluaut les Clérembault, par M. l’abbé H. Boutin – page 275

LA FONTAINE D’ARGENTINE

Nom dérivé du celte « argento » fait référence à un gisement argentifière. La source du ruisseau d’Argentine jaillit à un carrefour de vallées sèches, et aboutit à Monteil.
Du bassin de la source partait un aqueduc souterrain de huit kilomètres avec une pente de deux millimètres par mètre, pour alimenter les villa gallo-romaines d’Auboué.
Une pompe est installée sur l’une des sources, qui selon les riverains est très fraîche et ne tarie jamais. Réalisée en fonte, une gueule de lion y est sculptée.
Source :
http://www.fontainesdefrance.info/historiques/historique-fontaine-generoux.htm
http://www.fontainesdefrance.info/fontaines/fontaine-generoux.htm

LAVOIRS DU BOURG ET LAVOIR ET FONTAINE DE MONTEIL
http://lavoirsdeuxsevres.free.fr/html/Communes/CommunesS/Saint-G%e9n%e9roux.html

LA MAISON-FORTE A ARGENTINE
Logis seigneurial du XVIIe siècle, dont problème d’effondrement de mur le 24 décembre 2010
http://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/ACTUALITE/Infos-Departementales/La-Maison-Forte-ebranlee

FRANÇOIS VILLON A SAINT-GENEROUX

Vers 1457 Villon devint l’ami de « deux dames très belles et gentes » qui lui apprirent à parler poitevin et auxquelles il fait allusion bien discrètement dans ses vers.
Ailleurs il est dit que Villon se retire après 1461 (avènement de Louis XI qui l’amnistie de ses forfaits) à Saint Généroux pour écrire son testament.
A la fin de sa vie Villon se retirerait à Saint-Maixent

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2051172/f81.image.r=generoux.langFR

Le livre de Louis Thuasne sur les œuvres de François Villon écrit en 1923 est sur :
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:%C5%92uvres_de_Fran%C3%A7ois_Villon_Thuasne_1923_t2.djvu/007

La partie sur Saint-Généroux est page 305 (pour passer d’une page à une page changer le numéro à la fin de la barre d’adresse, mettre 306 pour la page suivante, peut être une autre méthode ?)
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:%C5%92uvres_de_Fran%C3%A7ois_Villon_Thuasne_1923_t2.djvu/305

François Villon par Gaston Paris :
http://www.hibouc.net/lib/gaston-paris-francois-villon-1.pdf

Bulletin et Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest – 2e Série – Tome 24 – 1900
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272246w
L’ancien théâtre en Poitou – Henri Clouzot – page 153 du livre / 261 du pdf
Villon à St Maixent et à St Généroux (page 174 et 175 du livre)

GUERRES DE RELIGION – BATAILLE DE MONCONTOUR

Le Duc d’Anjou a campé à Saint-Généroux après sa victoire à Moncontour le 3 octobre 1569

http://www.daniel-botton.fr/marnes/bulletin/2004/bataille.htm

Récit des opérations militaires en Bas Poitou durant les guerres de religions 1562-1622
http://www.henrydarthenay.com/2-categorie-10256654.html

Troisième guerre de religion – Jarnac, Moncontour (1568-1569) – Gigon Stéphane – 1911
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626216d
Ouvrage qui utilise le journal de Denis Généroux
Page 344 du livre / 351 du pdf : Le combat à Moncontour, les huguenots se replient sur St Généroux où on pouvait traverser le Thouet par le gué de l’Adjeu.
Chercher aussi Airvault (lieu stratégique de la bataille).

LE CHATEAU DE SAINT-GENEROUX – LE CHATEAU DES GRANGES

Il y a deux châteaux, le château des Granges tiendrait son nom de la famille Des Granges Cathus
Jean Cathus, seigneur des Granges, capitaine de Talmont, fit les guerres d’Italie sous le célèbre Louis II de la Trémouille, vicomte de Thouars, prince de Talmont, qui trouva une mort glorieuse à la bataille de Pavie, en 1525

Il est question du château de Saint-Généroux dans un « Bulletin de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres » Tome 2 – 1874-1875 — page 258
« La société a acquis les papiers du château de Saint-Généroux, comprenant plus de mille pièces, la plupart sur parchemin. ils étaient entre les mains d’un menuisier de Thouars qui les avaient achetés lors de la vente assez récente du mobilier du château;
notre vice-président, M. Imbert ayant eu connaissance de ce fait a pensé qu’il fallait préserver ces documents d’une destruction à peu près certaine et que leur place était naturellement soit dans un dépôt public du département, soit dans les archives de la société. Le bureau de la société a partagé cet avis, mais considérant que ces papiers seraient mieux placés à la bibliothèque de la ville, il a décidé que si le désir en était manifesté par les administrateurs de cet établissement, ils lui seraient remis contre simple remboursement de la dépense faite. »

Je ne sais où sont ces papiers et s’ils ont été étudiés.

MEDIATHEQUE DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

Base mémoire :
http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/
Cliquez sur : « Photographies : Base Mémoire » (en rouge)
Cela ouvre une petite fenêtre – Mettre saint-généroux

Base MédiatheK :
http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/
Cliquez sur : « Base MédiatheK » (en jaune)
Cela ouvre une petite fenêtre – Mettre saint-généroux

Faire idem avec la base Mérimée

=====================================

LA REGION AIRVAUDAISE

Il existe un fichier pdf « L’Airvaudais tout un roman » de 15 pages, dont l’origine est (mais le lien a l’air d’être mort, c’est peut-être temporaire ?) :
http://www.tourisme-airvaudais.fr/OT2009.pdf

Mémoire Vivante du Pays Thouarsais à juin 2008 – Documents disponibles
http://www.ville-thouars.fr/vah/decouverte/associations/images/shapt/programmshapt.pdf

Dossier technique pas mal documenté (34 pages) :
Elaboration d’un dossier de zone de développement éolien Airvaudais – Avec la prise en compte du patrimoine et des paysages
http://www.intragatine.org/PaysGatine/Portail2/ressources/zde/ZDE_AIRVAUDAIS.pdf

 

Saint Généroux - Vue Aérienne

Saint Généroux - Le Pont sur le Thouet

Saint Généroux - L'église

Saint Généroux - Le Pont sur le Thouet et le Château

Saint Généroux - L'Eglise

Saint Généroux - Intérieur de l'Eglise

Saint Généroux - L'Eglise

Saint Généroux - Pont Roman sur le Thouet

Cette entrée a été publiée dans * Tous les articles, géographie, lieux remarquables, histoire locale. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire